LOME -- Les agents des douanes, de la justice et des forces de sécurité de sept pays ouest-africains membres du programme d’Appui à la Lutte contre le Trafic de Cocaïne en Afrique de l’Ouest (ALCAO) ont entamé depuis lundi une rencontre internationale sous le thème « Pour une jeunesse saine et épanouie, non aux nouvelles substances psycho actives », a constaté mardi l’agence Xinhua dans la capitale togolaise.
La rencontre de Lomé va durer cinq jours et se tient en prélude à la célébration le 26 juin prochain de la 26e journée mondiale contre l’abus et le trafic illicite des drogues.
Elle est orientée à permettre aux participants de débattre de la préparation et de la conduite des auditions et interrogatoires dans le domaine des stupéfiants dans ces pays à l’épreuve d’un trafic de plus en plus intense de la drogue.
« Malgré la mobilisation, le phénomène continue par prendre de l’ampleur, compte tenu des énormes gains que son trafic génère », a relevé le ministre togolais de la Justice, M. Tchitchao Tchalim.
Le ministre togolais relève que la drogue est une menace sur tous les plans notamment politique et socio-économique, rappelant que 384 kilogrammes de cocaïne ont été saisis en 2011 au port Autonome de Lomé dans des conteneurs en provenance de l’Amérique latine.
En 2010, près de 18 tonnes de cocaïne ont transité par l’Afrique de l’Ouest vers l’Europe, confortant les pays de l’Afrique de l’ouest à intensifier les efforts de lutte et à se mettre en réseau.
La rencontre de Lomé regroupe le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et le Togo.