Le climat des affaires s’est beaucoup amélioré au Togo, un pays qui a aujourd’hui tous les atouts pour attirer les investisseurs, selon le Consul du Togo au Sénégal, Pascal Blewussi Daugbey.
« Après plusieurs années d’isolement pour déficit démocratique dans les années 1990, aujourd’hui le Togo se porte bien sous la conduite du président Faure Gnassingbé », a affirmé M. Daugbey à APA dont il était l’invité mercredi dernier.
Selon lui, « le système fiscal et les taxes ont été allégés et les investisseurs ont commencé à venir dans le pays ».
Auparavant « il fallait mettre beaucoup de temps pour créer une entreprise au Togo mais aujourd’hui, avec le Guichet unique, un entrepreneur peut créer sa société en 48 heures au plus avec possibilité d’investir dans plusieurs domaines».
Il a notamment fondé son argumentaire sur les efforts faits par le pays en matière d’infrastructures diverses
vantant notamment les qualités du Port Autonome de Lomé,
« seul port en eau profonde d’Afrique de l’ouest, et qui a la capacité de recevoir quatre ou cinq gros navires en même temps ».
Le consul a également soutenu qu’en plus de la modernisation de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma de Lomé, le Togo peut également se réjouir de « ses nombreux et magnifiques sites touristiques ».
Par ailleurs, il a confié que le secteur minier marche bien, rappelant que le Togo est un pays producteur de phosphates, de calcaire, de clinker, tandis que des minerais tels que le fer ou l’or sont en instance d’être exploités.
« J’invite donc tous les investisseurs à venir au Togo », a lancé M. Pascal Blewussi Daugbey qui vit au Sénégal depuis plus de trente ans.
Le gouvernement togolais a investi quelque 800 milliards de FCFA dans les infrastructures au cours de ces dernières années.
Dans ce cadre, des routes comme la nationale 1 qui va de Lomé, la capitale, jusqu’à la frontière du Burkina Faso soit une distance de 700 kilomètres, ont été construites ou restaurées.
A cette route s’ajoute la nationale N°2 qui va d’Abidjan à Lagos en passant par Accra, Lomé et Cotonou, et où passent environ les trois quarts du trafic de la zone CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
La construction d’un troisième quai à conteneurs est en cours et cela va permettre au Togo d’avoir un port en eau profonde qui puisse accueillir de très grands navires et faire de Lomé un port d’éclatement vers les autres pays, a-t-il dit.
Ce troisième quai construit par le Groupe français Bolloré est long de 450 mètres pour un investissement de 300 milliards de Fcfa. De même, selon les autorités, un projet de construction de chemin de fer reliant le Togo à la frontière du Burkina, soit 700 km, est à l’étude.
Le Togo est un petit pays d’Afrique de l’Ouest avec une superficie de 56 600 km² pour près de sept (7) millions d’habitants.