Lomé n’est ni Doha, ni Bakou, ni Malabo, mais la capitale togolaise retrouve progressivement un semblant de prospérité après des années vaches maigres. Immeubles de bureaux en construction en centre ville, projets immobiliers résidentiels dans les quartiers chics, nouveaux complexes commerciaux témoignent d’une reprise fragile, mais bien réelle.
L’automobile est, à cet égard, un bon indicateur. Les immatriculations de voitures neuves ont connu un pic au mois de mai et les véhicules d’occasion haut de gamme vendus au port de Lomé trouvent assez rapidement preneurs.
Des distributeurs de voitures chics et chères ont désormais pignon sur rue dans de luxueuses concessions.
Dernier à avoir ouvert ses portes, Westafauto sur le Boulevard du Mono. Ici, les Jaguar, Range Rover, Audi et autres Mercedes côtoient les derniers modèles 4X4 de chez Lexus.
La relance des activités commerciales, l’implantation de nouvelles entreprises, la création d’industries, les bonnes perspectives de croissance dont bénéficient les pays de la région contribuent à l’émergence d’une classe aisée dont le premier symbole de réussite est la voiture.