Un responsable d’Ethiopian Airlines, sous couvert d’anonymat, a réfuté lundi les allégations de la presse selon lesquelles le transporteur éthiopien envisagerait de céder 40% des parts qu’il détient dans Asky à South African Airways (SAA).
Lancée au Togo il y a 4 ans, Asky a développé un réseau africain très dense qui permet à Ethiopian de renforcer sa présence en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
Dans ce contexte, pourquoi vendre cette compagnie à l’un de ses principaux concurrents africains ?
A Johannesburg, les experts de l’industrie aéronautique soulignent que cette option n’est pas viable tout simplement parce que SAA n’a pas les moyens. Elle a besoin d’une recapitalisation urgente après des pertes qui s’accumulent d’année en année.
La compagnie sud-africaine n’est même plus en mesure de renouveler sa flotte vieillissante. Elle devra se contenter d’appareils en leasing à partir de 2017.