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Dialogue Politique/Échec: Le CST appelle à des manifestations les 26, 27 et 28 juin à Lomé
Publié le mardi 10 juin 2014  |  Savoir News


© aLome.com par Parfait
le collectif sauvons le togo
L coordonnateur, ZEUS AJAVON


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Le Collectif Sauvons le Togo (CST) a appelé ses militants et sympathisants à descendre dans les rues de Lomé les 26, 27 et 28 juin pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles, après +l’échec+ du dialogue tenu récemment au siège de Togo Télécom, a indique Me Zeus Ajavon, le coordonnateur dudit Collectif.
Ce dernier a accusé les responsables du parti au pouvoir d’avoir bloqué les discussions, car ne voulant "jamais exprimer leur point de vue".

"Dans la salle, on nous a dit que c’est nous qui avons besoin de dialogue. Et ils nous l’ont démontré. Nous avons eu un monologue dans la salle, puisqu’ils n’ont jamais dit leur point de vue. Dans ce contexte, nous avons pris le peuple togolais à témoin", a déclaré Me Ajavon.

"Nous avons demandé à la population de se tenir prête. Nous allons appeler le peuple à s’organiser pour les 26, 27 et 28 pour se tenir debout", a-t-il souligné.

Les discussions tenues du 19 mai au 3 juin dernier entre les responsables des partis politiques parlementaires (pouvoir et opposition), n’ont pas comblé l’attente des togolais. Les principaux partis de l’opposition avaient claqué la porte, les discussions ayant achoppé notamment sur deux principaux points : la limitation du mandat principal et le mode de scrutin à la présidentielle.
Pour l’opposition, le mandat présidentiel doit être limité +avec effet immédiat+. Une exigence qui n’est pas du goût des représentants du parti au pouvoir. L’actuelle constitution ne limite pas le mandat présidentiel. En plus, les représentants des principaux partis de l’opposition exigent un mode de scrutin à deux tours.
Depuis lors, les deux parties (pouvoir et opposition) s’accusent mutuellement, de +l’échec+ des discussions.

Rappelons qu’au total 12 points ont été abordés notamment la durée et la limitation du mandat présidentiel, le mode de scrutin pour les élections, les conditions d’éligibilité du président de la république et la réforme de la cour constitutionnelle, les élections locales, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et le caractère républicain de l’armée. L’affaire des incendies qui ont ravagé les marchés de Lomé et de Kara (nord) en janvier 2013, était également au menu des discussions.

FIN

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