Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Limitation du mandat présidentiel avec effet immédiat : "Ce n’est pas une réforme indispensable pour que l’opposition gagne les élections en 2015", selon Fulbert Attisso
Publié le mardi 10 juin 2014  |  Savoir News


© Savoir News par DR
Fulbert Sassou Attisso, l`un des initiateurs de l`«Appel des patriotes».


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La limitation de mandat présidentiel avec +effet immédiat+ (qui va empêcher Faure Gnassingbé de se représenter 2015), n’est pas pour moi, une réforme indispensable pour que l’opposition gagne les élections en 2015", a affirmé ce dimanche sur le plateau de La Chaîne du Futur (LCF), Fulbert Attisso, journaliste-écrivain et initiateur de +l’Appel des patriotes+.

"Les réformes sur les deux tours de scrutin - même si elles sont légitimes - elles ne sont pas indispensables pour que l’opposition gagne les élections en 2015", a appuyé M. Attisso.
La limitation de mandat présidentiel +avec effet immédiat+ et le mode de scrutin à la présidentielle de 2015 sont les deux principaux points sur lesquels l’opposition et le pouvoir ne se sont pas entendus lors du dernier dialogue.

Pour l’opposition, le mandat présidentiel doit être limité +avec effet immédiat+. Une exigence qui n’est pas du goût des représentants du parti au pouvoir. L’actuelle constitution ne limite pas le mandat présidentiel.

En plus, les représentants des principaux partis de l’opposition exigent un mode de scrutin à deux tours.

Selon Fulbert Attisso, "il faut que l’opposition s’organise, renouvelle ses stratégies, gagne les élections, arrive au pouvoir pour faire les réformes".

"Les réformes qui sont indispensables à mon avis et que le pouvoir est obligé de les faire, sont les réformes concernant la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI, chargée d’organiser les élections). L’opposition peut exiger par exemple qu’une personnalité neutre - même étrangère - vienne diriger la CENI, comme cela a été fait en Guinée lors de l’élection qui a vu la victoire d’Alpha Condé", a-t-il indiqué.

A en croire le chef de file de +L’Appel des Patriotes+, la "dynamique unitaire de l’opposition" s’impose, après "l’échec" du dernier dialogue.

"La dynamique unitaire et un candidat unique de l’opposition s’imposent, après l’échec de ce dialogue. Elle devient le plan B de l’opposition", a-t-il poursuivi.

"Il faut que l’opposition revienne à la maison, engrange une grande réflexion pour étudier l’ensemble de ces questions qui vont l’amener à contourner le refus des réformes", a-t-il souligné.
M.Attisso est fortement critiqué ces derniers jours par les principaux partis politiques de l’opposition, suite à certaines de ces sorties médiatiques.

Le 19 mai, il avait qualifié de "non évènement" le récent dialogue peu avant les discussions et critiqué sévèrement par les principaux partis de l’opposition.

Des déclarations qui ont fait rougir certains responsables de l’opposition dont le président du Nouvel Engagement Togolais (NET) Gerry Taama.

Très remonté, M.Taama, n’avait pas fait de cadeau à M.Attisso.
Intervenant sur une radio privée, M.Taama, avait tapé très fort : "Honnêtement, ce Monsieur nous gonfle. Je le dis et je l’assume. Ce qui est pénible avec M.Attisso c’est qu’il se prend toujours pour la personne qui doit donner des leçons (...). On en a marre des gens qui viennent tous les jours, nous donner des leçons. Il faut arrêter".

Edem Etonam EKUE

 Commentaires