Les députés ont adopté mardi un texte relatif à la loi de finances. Les réformes introduites portent sur le passage d’une logique de moyens à une logique de résultats, la réforme des modes de gestion, le renforcement de la transparence, le développement de la pluri-annualité et le principe de sincérité budgétaire.
L’ordonnancement des dépenses est, jusqu’à présent, centralisé par le ministère de l’Economie et des Finances. A l’avenir, chaque ministère recevra sont budget et effectuera les dépenses ;
Le projet de loi entend corriger la mauvaise exécution des crédits alloués aux départements ministériels.
La ministre du Commerce, Bernadette Legzim-Balouki, s’est félicitée de l’adoption de ces nouvelles dispositions.
‘L’introduction de la pluri-annualité constitue une innovation significative dans la gestion des finances à travers la prise en compte, à moyen terme de l’impact de décision publique. La sincérité budgétaire fait l’obligation de présenter un budget reflétant une image sincère et fidèle de la situation des perspectives économiques et patrimoniales nationales au regard des informations dont dispose le gouvernement au moment de leur élaboration’, a-t-elle expliqué.
La loi renforce le pouvoir du contrôle du parlement à travers une documentation budgétaire étoffée, l’introduction du débat d’orientation, le dépôt du rapport trimestriel d’exécution budgétaire et l’appui de la Cour des comptes. Elle rend les administrations comptables de leurs obligations et facilite ainsi la compréhension par la population des politiques macro-économiques adoptées par le gouvernement.
Le texte consolide les avancées du Togo en matière de gestion des finances et de bonne gouvernance.
Les dispositions adoptées par les députés sont conformes aux directives fixées par l’UEMOA.