La Banque africaine de développement (BAD) appuie le Togo dans l’élaboration de l’indice minimum vital commun (IMVC). Il s’agit de mesurer les interventions du gouvernement dans les 400 cantons du Togo. Ces informations doivent permettre, le cas échéant, de réorienter les priorités.
L’IMVC porte actuellement sur 36 cantons. Les premières indications révèlent qu’en milieu rural, 84% des jeunes ont accès à l’éducation. Reste à affiner les données concernant la santé ou l’emploi. Mais cette initiative n’est qu’à ses débuts.
L’indice regroupe 6 critères d’évaluation : l’alimentation et la nutrition, la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement, le développement des capacités des populations à la base et le désenclavement des localités.
‘L’intérêt de l’IMVC est la possibilité pour chaque communauté d’évaluer ses propres besoins. La mission du gouvernement, pour sa part, consiste à appréhender les priorités et à réorienter, si besoin est, l’aide en fonction de l’urgence’, a précisé Djossou Sémodji, le ministre de la Planification.
L’élaboration de cet IMVC a été confié au ministère du Développement à la base.