Togo - Les acteurs du Plan d’Action National pour le Secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PANSEA) se sont réunis mardi à Lomé pour une évaluation à mi-parcours du plan d’action, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.
Organisée par le Ministère de l’Equipement Rural, cette rencontre a pour but de relever les avancées enregistrées dans le secteur, les défis qui se posent et définir les stratégies pouvant permettre de réaliser les objectifs contenus dans le plan d’action.
Concrètement, ont précisé les organisateurs, trois (3) ans après la mise en œuvre du plan, il est de bon ton de faire un bilan pour évaluer ce qui a marché, ce qui ne l’a pas été et de voir ce qui sera fait pour permettre aux populations d’avoir accès à l’eau potable et à un assainissement de base, dans le sens de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
« Il s’agit aujourd’hui de faire un point avec tous les partenaires pour voir les contraintes et les recommandations pour améliorer la qualité du travail pour attirer le financement dans le secteur pour atteindre les objectifs en 2017 suivant le délai de la SCAPE, puisque nous sommes déjà en retard par rapport aux OMD » a indiqué Djatoz Bawa, directeur de la planification et du suivi évaluation.
Pour lui, sur les 364 milliards de francs CFA prévus pour le plan d’action sur la période 2011-2014, 123 milliards ont été mobilisés. Il reste donc beaucoup à faire pour passer de 44% à 66% en matière d’accès à l’eau potable.
Nicolas Berlanga-Martinez, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo et chef de file du groupe sectoriel des partenaires, a rappelé que la revue du plan d’action est nécessaire pour envisager d’autres actions à entreprendre pour augmenter la couverture en eau et en assainissement qui reste encore très limitée à un chiffre de 44%.
« En tant que chef de file des partenaires, ce matin je suis venu pour exposer mon souhait qui voudrait que la revue soit pragmatique dans le sens de voir quel est la capacité de gestion, je suis venu aussi pour réitérer de la part des partenaires que ce n’est pas une question de quantité mais c’est une question de qualité et les Togolais doivent voir comment maximiser les travaux pour une accessibilité à l’eau potable.
Le ministre de l’équipement rural, Bissoune Nabagou pour sa part présidant la cérémonie d’ouverture de la rencontre, a insisté sur le fait que « l’accès à l’eau potable et aux conditions d’assainissement de base est au cœur de toute action de développement durable ».
Pendant 3 jours, les participants vont réfléchir à comment faire pour accroître la gestion intégrée des ressources en eau, l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développent (OMD) en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.