Togo - Trente-six (36) cantons du Togo ont été soumis aux études sur l’adoption d’un « minimum vital commun » pour toutes les couches de la population togolaise dans plusieurs domaines, à savoir l’alimentation, la nutrition, la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, l’hygiène, l’assainissement, et le renforcement des capacités des populations à la base pour le désenclavement de leur localité.
Réalisées par le ministère du développement à la base, conjointement avec la Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale (DGSCN), ces études ont été financièrement appuyées par la Banque Africaine de Développement (BAD) pour fournir une base de données complémentaire au 4ème recensement général de novembre 2013.
Les résultats de ces études ont été présentés mardi à Lomé en présence de la ministre du Développement à la Base de l’Artisanat de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes Victoire Tomégah-Dogbé.
Saluant la pertinence de cette étude qui traduit la volonté du gouvernement de prendre des mesures pour garantir le bien-être des populations à la base, Victoire Tomégah-Dogbé a souligné que « l’analyse de l’indice du minimum commun révèle que le niveau de développement de la majorité des 36 cantons étudiés reste faible ».
Toutefois, rappelle-t-elle, ces résultats ne sauraient être représentatifs du niveau de développement général des communautés togolaises dans la mesure où l’enquête a été effectuée dans les cantons les plus pauvres de toutes préfectures du pays.
Tous les résultats de ces études seront mis à la disposition des acteurs qui œuvrent pour le développement des populations, à travers des actions concrètes pour leur garantir l’accès à des services sociaux de base, nécessaires pour leur épanouissement.