Le gouvernement togolais ne cesse d’intensifier des efforts pour résoudre le problème de gestion des produits intrants agricoles subventionnés à l’instar des engrais minéraux.
Mais, le contexte global actuel exige des reformes sur divers plans tels que le système de subvention, l’implication plus active du secteur privé voire une privatisation totale, la maîtrise de l’efficacité et de l’efficience de la subvention par rapport aux bénéficiaires ciblés, le contrôle des flux illicites vers d’autres acteurs et/ou pays.
Une étude sur le marché des engrais au Togo a été donc commanditée pour entre autres, développer un système de coupons pour gérer la subvention et faire des propositions d’actions pour une participation plus active du secteur privé.
La version provisoire du document a fait ce jeudi 12 septembre à Lomé, l’objet d’un atelier national de validation.
La rencontre organisée par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), a pour objectif, la traçabilité des engrais en vue de la formulation d’un mécanisme de subvention publique et du renforcement du réseau de distribution par le secteur privé.
Ce document qui contient des mécanismes sur l’acquisition, la distribution et la gestion efficace et efficiente des engrais, permettra, selon le ministre Ouro-Koura AGADAZI, de résoudre les problèmes de pénurie ou des commandes de ces intrants au Togo.
Lesquels constituent un facteur de production important d’autant plus que les sols connaissent une baisse de fertilité et les semences améliorées qui sont développées requièrent un paquet de technologie minimum.
Hodabalo Yosso, président de la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton du Togo (FNGPC), représentant du secteur agricole à cet atelier, soutient que la validation de ce document permettra la distribution des engrais et des intrants agricoles en quantité en qualité et à temps sur l’étendue du territoire national.
Dans le cadre du développement de l’agriculture au Togo, le MAEP a élaboré le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA). Ce programme vise la croissance annuelle moyenne de 6% sur la période 2011-2015.