Le Ghana et le Togo ont signé en avril 2012 un accord conjoint pour la mise en œuvre du projet transfrontalier d’approvisionnement en eau potable ‘Sogakope-Lomé’.
L’objectif est d’approvisionner, non seulement Lomé, mais également certaines localités ghanéennes.
Ce projet prévoit la construction d’une usine de traitement en bordure de la rivière Volta pour une alimentation des villes et villages ghanéens et togolais de Ehie, Denu, Agbozume, Tokor Betsima, Gamadzra Anyako, Kilkor, Avoene, Sogakope et Akatsi, Adidome, Aflao et Abor.
L’idée ne date pas d’hier. Elle remonte aux années 70. En 2003, le projet avait été estimé par la Banque africaine de développement (BAD) à 119 millions de dollars.
Mais il y a désormais une volonté affichée de part et d’autre d’aboutir très rapidement. Une volonté rappelée le 9 septembre dernier par le président ghanéen John Dramani Mahama à l’occasion d’une visite à Lomé.
‘Les présidents Faure Gnassingbé et John Dramani Mahama se sont félicités de l’évolution positive du projet d’adduction d’eau potable de Sogakopé-Lomé et ont insisté sur la nécessité d’accélérer les procédures, notamment à travers la signature du Mémorandum d’Entente en vue de sa concrétisation’, indique le communiqué officiel publié à l’issue de la rencontre.
Lomé et Accra souhaitent bénéficier de l’appui financier de la BAD. L’institution attend de recevoir une requête officielle.
Pour le moment, les termes du mémorandum d’entente sont examinés par les juristes ghanéens avant qu’il ne soit envoyé à la Banque fin septembre, a indiqué jeudi Mahama Ayariga, le ministre ghanéen de l’Information.