L’Afrique de l’Ouest est le terrain de jeu des narco trafiquants. Porosité des frontières, complicités locales, faiblesse des forces de sécurité constituent autant d’atouts pour les cartels. La seule façon de lutter efficacement contre le trafic et la mise en commun des moyens et l’échange d’informations. C’est ce que vont tenter de mettre en place le Togo, la Guinée, la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin.
Des représentants de ces pays sont réunis pour 5 jours à Lomé dans le cadre du programme d’appui à la lutte contre le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest (ALCAO).
La pauvreté et la faiblesse des structures de contrôle sont autant de facteurs qui amènent les trafiquants à faire de ces pays une plaque tournante pour l’envoi des stupéfiants vers l’Europe et les Etats-Unis, explique Tchitchao Tchalimn, le ministre de la Justice.
En 2011, près de 400kg de cocaïne avaient été saisis au port de Lomé, ce qui donne une idée de l’importance du problème.