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Présidentielles 2015 : Fulbert Attisso invite l’opposition à la candidature unique
Publié le mercredi 11 juin 2014  |  Autre presse


© Savoir News par DR
Fulbert Sassou Attisso, l`un des initiateurs de l`«Appel des patriotes».


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“Candidature unique, programme commun, rapport de force”, ce triptyque revient régulièrement dans le discours de Fulbert Attisso, journaliste-écrivain, chantre de l’union de l’opposition.


Pour cet opposant au régime de Faure Gnassingbé, il n’y a pas de doute là-dessus, un rassemblement de la coalition arc-en-ciel et du Collectif Sauvons Le Togo autour d’une candidature unique et d’un programme commun de gouvernement, va nécessairement créer le rapport de force qui obligera le régime à accepter les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Pour lui, à l’absence d’un rapport de force issu de l’union de l’opposition, cette dernière serait bien obligée d’accepter les travaux du CPDC-Rénové.

Fulbert Attisso a égratigné le facilitateur du dialogue Mgr Nicodème Fulbert Attisso, « pas la personnalité indiquée pour ce dialogue. Pour l’ancien leader du Mouvement citoyen pour l’alternance (MCA), « ce personnage doit être un ancien chef d’Etat d’un pays voisin, à l’instar de Mathieu Kérékou du Bénin, ou de Jerry John Rawlings du Ghana ».


Pour la gouverne de M. Fulbert Attisso, le Togo a connu un facilitateur de poids en la personne du Président burkinabé, Blaise Compaoré. L’Accord politique global (APG), que le gouvernement peine aujourd’hui à mettre en œuvre les recommandations, est issue de cette facilitation. A souligner aussi qu’il serait difficile que le président Rawlings soit désigné comme facilitateur dans la crise togolaise, étant donné que cet ancien chef d’Etat, quand il était en exercice, a essayé maintes fois de trouver une solution militaire au conflit togolais, par son soutien à l’opposition.

La question est de savoir, s’il faut réellement un facilitateur entre pouvoir et opposition pour trouver les solutions à la sempiternelle crise. M. Fulbert Attisso a oublié sa propre théorie du rapport de force. Indéniablement, si l’opposition est forte au point d’ébranler le pouvoir dans ses fondements, ce dernier sera bien obligé d’aller à la table des négociations. C’est bien ce qu’il s’est passe dans bien de pays, surtout en Afrique du Sud.


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