Le Collectif sauvons le Togo (CST) appelle la population togolaise à
descendre dans les rues les 26, 27 et 28 juin prochains pour "exiger les
réformes institutionnelles et constitutionnelles".
Ceci fait suite à l’échec de consensus dans le cadre des discussions
lors du dialogue politique tenu du 19 mai au 03 juin dernier à Lomé.
Pendant ce temps, la Majorité silencieuse, un regroupement
d’associations proches du parti UNIR entame aussi sa descente dans les
rues.
En manifestation le week-end dernier à Lomé, la Majorité silencieuse a
déclaré par la voix de son coordonnateur Koffi Agbessi, que les
questions débattues et restées en suspens doivent être renvoyées à
l’Assemblée nationale.
« Nous appelons le peuple togolais à se tenir prêt, nous appelons
le peuple à s’organiser les 26, 27 et 28 juin prochains, à se tenir
debout », ainsi s’est exprimé Me Zeus Ajavon pour qui « l’échec du dialogue Togo Télécom II est imputable au parti UNIR.
Selon le coordonnateur du CST, les représentants de ce parti au
dialogue n’ont pas voulu exprimer leur point de vue sur les questions
essentielles notamment la limitation du mandat et le mode de scrutin.
La réponse du député Komi Klassou, représentant UNIR au dialogue n’a pas tardé. Ce dernier estime que « c’est à tort que l’opposition attribue l’échec du dialogue à sa formation politique ».
Pour lui, les représentants de l’opposition n’étaient pas à ce dialogue pour discuter mais pour imposer un diktat.