Togo - Le secteur des télécommunications, malgré sa contribution de 5% aux recettes de l’Etat et de 4% au produit intérieur brut (PIB), reste « en retard » par rapport à la moyenne régionale du taux de pénétration mobile qui est de 75%.
Pour pallier ce problème et permettre à ce que ce pôle devienne «accélérateur du développement », le gouvernement a décidé en conseil des ministres d’autoriser le lancement de la procédure d’appel d’offres pour l’octroi d’une 3ème licence de communication mobile, a appris l’Afreepress de la ministre en charge de la Communication, Kouméalo Anaté.
Cette stratégie basée sur « une nouvelle dynamique concurrentielle», à en croire le gouvernement, permettra au secteur «de réaliser tout son potentiel et de favoriser ainsi l’essor économique et de l’économie numérique».
Elle devrait également permettre, selon le gouvernement, le relèvement du niveau des investissements dans les infrastructures de la téléphonie mobile et de stimuler la croissance économique, d’accélérer la modernisation de l’Etat, notamment dans les secteurs sociaux prioritaires, tels que l’éducation et la formation, la santé et la culture.
« Dans cette optique, la stratégie de développement du secteur des télécommunications reposera essentiellement sur l’introduction d’un troisième opérateur avec une licence 3G et 4G, la mise en place de dispositions réglementaires visant à assurer une saine concurrence », a expliqué la ministre Anaté.
Le taux de pénétration du mobile au Togo est estimé à 54%, contrairement à la norme qui est de 75% dans la sous-région.
Deux opérateurs économiques de la téléphonie mobile occupent depuis 1998 ce secteur au Togo. Il s’agit de Togocelluaire et de Moov.
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