Togo - Les acteurs de la santé ont procédé jeudi à Lomé au lancement officiel du dialogue national sur les besoins réels du Togo en matière de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.
Ce dialogue s’inscrit dans le cadre du processus participatif et inclusif du nouveau modèle de financement initié par le Fonds Mondial pour permettre aux pays bénéficiaires d’évoluer vers les subventions à leur rythme et en prenant compte des vrais besoins des populations.
113 millions francs CFA, est le montant indicatif que le Fonds Mondial met dans cette démarche suite à l’éligibilité du Togo pour les volets VIH, Tuberculose et paludisme en vue du renforcement du système de santé.
Pour les acteurs du domaine sanitaire togolais, ce dialogue est le socle qui mettra sur pied des stratégies suite auxquelles les investissements vont donner un impact dans l’amélioration de la santé.
«C’est un dialogue qui nous permettra d’élaborer des besoins au niveau national par toutes les composantes de la nation. Ces besoins seront évalués dans la note de demande de fonds », a expliqué le professeur Mireille Prince David, vice-présidente de l’Instance Nationale de Coordination du Fonds Mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le paludisme (CCM-Togo).
Le ministre de la planification et de l’aménagement du territoire, Djossou Sémodji a souhaité que les participants mettent sur pied une note conceptuelle, source de statistiques fiables, de manière à soumettre un document de qualité qui prenne en compte les réalités du pays.
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