La vente du carburant frelaté a repris sur les artères de la capitale. Ce commerce illicite, contre lequel le gouvernement lutte à travers les forces de sécurité, est loin de disparaitre. L’activité renaît depuis quelques jours déjà.
La vente du carburant frelaté a repris aux abords des artères de Lomé. Les différentes opérations (entonnoirs) n’auront pas mis fin à ce commerce combattu par le gouvernement togolais, à travers les forces de sécurité.
Peu à peu, les étalages de fortune se dressent, distant les uns des autres de quelques mètres. Sur la nationale n°1 par exemple, entre GTA et la station Total d’Agoè, on peut compter une dizaine de vendeurs. Lorsqu’on se rappelle avec quel acharnement la dernière opération qui les a vu « disparaître » a été menée, on est bien étonné de les voir revenir de si tôt. La plupart de ces commerçants le justifient par le manque d’emploi.
Pour l’instant, ce sont des commerçants plutôt moins inquiets qui ne manquent pas de clients d’ailleurs.
La semaine dernière, un incendie s’est déclenché à Notsè, dans un magasin d’entreposage de carburant frelaté, occasionnant des pertes en vies humaines.