L’UA veut renforcer le développement et la reconstruction post-conflit en Afrique

Afrique

Publié le samedi 14 juin 2014 | Xinhua

© AFP par SAMUEL GEBRU
Mohamed Ould Abdel Aziz, président mauritanien élu nouveau président en exercice de l`Union africaine (UA)
Jeudi 30 janvier 2014. Addis Abeba. Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été élu nouveau président en exercice de l`Union africaine (UA) à l`ouverture du 22e sommet ordinaire de l` Union africaine (UA).

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Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a délibéré vendredi sur la façon de renforcer les efforts de l'UA dans la mise en place du développement et de la reconstruction post-conflit (PCRD) en Afrique.

Dans ses remarques d'ouverture au siège de l'UA à Addis-Abeba en Ethiopie, Smail Chergui, commissaire de l'UA pour la Paix et la Sécurité, a indiqué que le défi redoutable du développement et de la reconstruction post-conflit ne peut être surestimé.

M. Chergui a souligné le besoin de combler le fossé des capacités pour résoudre les difficultés au niveau du développement et de la post-reconstruction en Afrique.

Il a expliqué que les nouvelles vagues de violents conflits au Soudan du Sud et en République centrafricaine (RCA) .

"Les phases anticipées de la transition de conflit à la paix, des processus en faveur de la paix demeurent fragiles et le risque de la reprise des violences reste également élevé. C'est dû au fait que les pays qui émergent de conflits sont caractérisés par une capacité affaiblie voire non-existente à tous les niveaux, des institutions qui ne fonctionnent pas et l'absence d'un avenir démocratique, d'une bonne gouvernance, d'un état de droit et du respect des droits de l'homme", a-t-il expliqué.

Le commissaire a souligné que construire des partenariats efficaces, surtout avec la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, la Commission de construction de la paix de l' ONU (PBC) et les Communautés économiques régionales (REC), dans les efforts de reconstruction post-conflit génèrera des impacts efficaces.

"Les habitants des pays sortant des conflits attendent avec impatience les dividendes de la paix. Il est de notre responsabilité collective de ne pas laisser ces espoirs s'évanouir ", a-t-il insisté.

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