Togo - Réalisation des projets de logements sociaux, constitution des réserves administratives et garantie de la paix sociale, ces questions ont fait l’objet jeudi dernier de communication en Conseil des ministres.
Selon la communication qui a été faite aux membres du gouvernement, il se pose un problème de « lotissements clandestins et d’occupations anarchiques des terrains » dans certaines zones du Grand Lomé en particulier à Zanguéra et à Légbassito.
Selon cette communication, ces lotissements clandestins ne facilitent pas les travaux de lotissement lancés par la préfecture du Golfe pour faire face à la rapide expansion démographique que l’on constate depuis quelques années dans notre capitale et dans ses zones périphériques.
L’on constate donc amèrement que « les travaux sont aujourd’hui ralentis par la résistance des propriétaires ainsi que les conflits d’intérêts qui ont surgi entre les acteurs du projet ».
Il est revenu avec insistance dans cette communication, « la nécessité de mener le projet de lotissement à son terme pour assurer une occupation spatiale régulière en vue de faciliter la réalisation des travaux de viabilisation ». Il est suggéré la création d’un comité dont la mission sera « de faire le point sur les travaux exécutés à ce jour, de proposer des solutions devant permettre d’achever les travaux et de suivre l’exécution desdits travaux ».
A terme, cette démarche devrait aboutir à « dégager des parcelles pour la réalisation des projets de logements sociaux, pour la constitution des réserves administratives et pour la garantie de la paix sociale ».
Il est à noter que c’est dans la droite ligne de ce projet que la préfecture du Golfe, par l’entremise du Président de la Délégation spéciale, Kossi Aboka, a opéré ces dernières semaines des opérations Bulldozers dans certaines localités périphériques de la ville de Lomé. Ainsi, suite à une tournée d’information, certaines maisons et autres habitats irrégulièrement construites dans des réserves administratives ont été purement et simplement dégagées. Il est donc conseillé aux populations qui s’achètent des terrains dans ces zones de s’adresser préalablement à la Direction des affaires domaniales et Cadastrale pour procéder à des vérifications préalables afin de ne pas être victimes des vendeurs véreux.