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Affaire Targone : L’UFC se désolidarise du parti au pouvoir
Publié le dimanche 15 juin 2014  |  Le Temps


© Autre presse
Gilchrist OLYMPIO, président de l’Union des Forces de Changement (UFC)


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Dans un communiqué rendu public le samedi 14 juin, l’Union des forces du changement (UFC) demande au gouvernement de traiter l’affaire Targone “avec beaucoup de sagesse”. L’UFC, qui a voté contre la levée de l’immunité du député Sambrini Wakin Targone, s’insurge contre le traitement réservé à ce dossier par la majorité UNIR à l’Assemblée nationale.

L’Union des Forces de Changement n’ayant pas eu connaissance de tous les éléments du dossier lui permettant de forger sa religion a préféré se prononcer contre la levée de l’immunité.
Le dimanche 8 juin, le député TARGONE a été arrêté à son domicile dans des circonstances qui n’honorent pas nos institutions, indique le communiqué.


Pour rappel, le président de l’Assemblée nationale, M. Dama Dramani, avait refusé systématiquement tout débat sur le fond du dossier et n’a également pas porté à la connaissance des députés, les éléments d’informations indispensables pouvant les amener à voter de manière responsable la demande de levée de l’immunité parlementaire. “Je sais lire en français et j’interprète de ma façon. Quand vous serez ici, vous aussi vous pouvez ce que bon vous semble”, a-t-il rétorqué aux députés de l’opposition.

Un tel comportement ne peut qu’inquiéter tout dirigeant politique. D’où la réaction de l’UFC quant à la gestion de cette affaire “sensible”, à la veille des échéances électorales. Le parti de Gilchrist Olympio, qui dit avoir œuvré pour la paix depuis 2010, ne peut donc pas comprendre que le parti au pouvoir jette de l’huile sur le feu avec une pseudo affaire politico-judiciaire.


L’UFC depuis 2010 œuvre pour un climat socio-politique apaisé. C’est pourquoi elle interpelle les autorités concernées à mettre tout en œuvre pour conserver et consolider ce climat d’apaisement.
Cette situation préoccupe l’UFC surtout que nous sommes à la veille d’une échéance électorale majeure, période de grande sensibilité et de grande fébrilité qui prédispose à des violences, souligne le communiqué.

Par conséquent, l’UFC, alliée du parti au pouvoir au gouvernement, l’invite tout simplement à traiter l’affaire “avec sagesse.”

C’est la première fois que l’UFC se démarque clairement de son allié sur une affaire d’importance nationale et impliquant un parti d’opposition. Le député Sambrini Wakin Targone est poursuivi par le tribunal de Lomé sous les chefs d’accusation fantaisistes de “troubles à l’ordre public, violences volontaires, homicide volontaire, complicité d’homicide volontaire, destructions volontaires par incendie, complicité de destructions volontaires par incendie, vol qualifié et complicité de vol qualifié”.

Libéré et placé sous contrôle judiciaire le 12 juin dernier, il a vu les chefs d’accusation réduits à trois. Peut-être face au tollé suscité peu les accusations qui ne laissaient guère de doute sur une cabale politique, les autorités judiciaires ont-elles dû requalifier les charges contre le député de Dankpen.

Il est désormais poursuivi pour “association de malfaiteurs, complicité de vol qualifié, et complicité de destruction volontaire.”

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