A la veille de la Journée de l’enfant africain, Dédé Ahoéfa Ekoué, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, s’est engagée à renforcer l’éducation, l’un des piliers du développement.
Une détermination en phase avec le thème choisi pour cette 24e édition: ‘Une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée pour tous les enfants en Afrique’.
Le Togo n’est pas resté les bras croisés. Il a introduit la gratuité dans le pré-scolaire et le primaire, construit des écoles, des cantines, procédé au recrutement d’enseignants, favorisé l’accès aux enfants handicapés.
Mais le travail n’est pas terminé, loin s’en faut. La ministre entend parvenir à une meilleure représentativité entre filles et garçons, une meilleure répartition géographique dans le secondaire, réduire le taux de redoublement et scolariser les 7% d’enfants togolais qui ne vont toujours pas à l’école.
‘Cette Journée nous donne l’opportunité de prendre un nouvel élan en capitalisant sur les avancées réalisées pour conquérir des victoires futures dans notre marche vers une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée pour tous les enfants’, a souligné Mme Ekoué dans une déclaration diffusée dimanche.
Créée par l’Organisation de l’Unité Africaine (devenue UA) en 1991, la Journée internationale de l’enfant africain est un événement annuel qui commémore le massacre des enfants du township de Soweto en 1976 par le régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Plusieurs milliers d’écoliers noirs avaient alors marché dans les rues pour réclamer leurs droits.