Seuls 7,8% des enfants des zones rurales finiront le secondaire, soit trois (3) fois moins que les enfants des zones urbaines. Par rapport aux disparités économiques, les enfants qui sont issus du quintile plus riche, ont deux (2) fois plus de chance de finir le premier cycle du secondaire et 6,8 fois plus de chance de finir le second cycle du secondaire par rapport aux enfants issus du quintile plus pauvre.
C’est le bilan établi dimanche dans son message à l’occasion de la célébration de la 24ème journée internationale de l’Enfant Africain, commémorée tous les 16 juin, la ministre de la
Promotion de la Femme, de l’Action Sociale et de l’Alphabétisation, Dédé Ahoéfa Ekoué.
En matière de genre, d’importants défis restent encore à relever par le Togo en ce qui concerne l’éducation des filles et des garçons.
Les statistiques scolaires révèlent que les filles ne sont que 28% à achever le collège contre 51% pour les garçons. Elles sont 9% à achever le lycée contre 24% pour les garçons, a-t-elle ajouté.
Et pourtant, le Togo, en matière d’éducation, selon Mme Ekoué, présente une situation respectable par les rapports spécialisés.
« Comme l’indique un rapport spécialisé de l’éducation, le Togo est bien au-dessus de la moyenne des pays comparateurs et de celle de l’Afrique en termes de part de budgets récurrents alloués à l’éducation », a relativisé la ministre.
Pour elle, toutes ces chiffres illustrent l’importance accordée par l’Etat togolais au secteur de l’éducation.
Pour rappel, en 2009-2010, pour stimuler la demande d’éducation, les frais scolaires dans les services d’éducation préscolaire et primaire ont été supprimés. Depuis plusieurs années, on note également la réduction de moitié des frais de scolarité dans le secondaire pour les filles.