Le premier produit du Fonds National de Finance Inclusive (FNFI), l’Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF) n’a rien de politique. C’est le mot clé qui a été au centre de la sensibilisation des populations d’Akébou et de Badou (région des plateaux) par la ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé.
La ministre a exhorté les hommes et femmes de ces deux localités à souscrire à l’APSEF, qui, selon elle, a pour seul but d’aider à repousser les limites de la pauvreté au Togo.
Cette sensibilisation s’est faite en présence du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat Fiatuwo Sessenou, et d’autres cadres administratifs de la localité qui ont tenu à accompagner cette action.
Pour Mme Tomégah-Dogbé qui appelle les populations à ne pas « prendre en considération » les propos de ceux qui associent l’APSEF à une affaire politique.
« Ne vous laissez pas distraire par ceux qui vous font croire que l’APSEF est une affaire politique. Pour preuve, la pauvreté ne fait aucune distinction politique, elle frappe tout le monde et pas seulement au Togo. Nous voulons juste à travers ce produit vous aider à sortir de la pauvreté et à promouvoir l’autonomisation financière », a-t-elle soutenu.
Pour repousser les limites de la pauvreté, a-t-elle proposé, c’est « ensemble, main dans la main et dans l’unité », qu’il est possible de le faire.
« Tout le monde est concerné par la pauvreté et c’est ensemble qu’il faut mettre en place des stratégies pour que chaque Togolais puisse vivre en paix et participer au développement de ce pays », a ajouté la ministre Victoire Tomégah-Dogbé.
Lancé en avril dernier, l’APSEF, un microcrédit pour aider les populations à redynamiser ou débuter une activité génératrice de revenus pour se sortir de la pauvreté, compte toucher d’ici la fin de l’année 2014, 300 mille personnes, et environ 2 millions de personnes en 5 ans.