Vers la normalisation et l’harmonisation des bases de calcul des comptes nationaux

Politique

Publié le lundi 16 juin 2014 | AfreePress

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Kako Nubukpo, ex -directeur exécutif du Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités pour le Développement au Togo (CADEREDT).

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Activités de la société civile

Les représentants de la comptabilité nationale des pays affiliés au Centre Régional d’Assistance Technique du FMI pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest) réfléchissent ensemble depuis ce lundi à Lomé sur les possibilités d’harmonisation et normalisation de leurs méthodes de calculs, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.
Organisée sous le thème « élaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux migration au système de comptabilité nationale de 2008 », cette rencontre se veut un cadre de partage d’expérience pour dresser le bilan des méthodes d’élaboration des comptes nationaux et préparer la migration vers de nouvelles bases en vue d’une meilleure comptabilité nationale.
Pour le directeur de l’AFRITAC de l’Ouest, Jean le Dem, il s’agit au cours de cette rencontre de « s’assurer que les meilleures méthodes sont utilisées pour fabriquer les comptes nationaux, pour mieux comparer les données et fonder les politiques économiques et stratégiques sur les meilleures bases statistiques ».
« Importante parce qu’elle permet de mesurer l’activité économique d’un pays », la comptabilité nationale se doit selon lui, d’avoir des chiffres fiables et des statistiques exactes, mais surtout cohérentes, pour que les résultats de la richesse produite par les pays puissent être mieux évalués.
« Nous avions un système de comptabilité nationale depuis, mais nous voulons passer à la base de 2008 pour que nous ayons les mêmes façons de calculer les performances de nos économies. Nous aurons donc des statistiques fiables pour faire l’évaluation des politiques publiques ainsi que les transformations économiques du pays », a renchéri le ministre Kako Nubukpo de la prospective et de l’évaluation des marchés publiques.
Ce dernier se réjouit de cette migration vers le système de comptabilité nationale de 2008, parce qu’elle permettra de prendre en compte des domaines de la société qui n’étaient pas encore comptabilisés, tels que l’adéquation de la croissance avec la dégradation de l’environnement, et les éléments d’appréhension de l’inclusion sociale.
Ouvrant les travaux, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Badawasso Gnaro a salué l’initiative de cette rencontre qui va « améliorer la qualité des comptes nationaux des pays membres, ainsi que leur donnée qualitatives à même de faciliter la bonne utilisation de ces comptes ».
Basé à Abidjan, l’AFRITAC de l’Ouest couvre les huit pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), en plus de la Mauritanie et la Guinée.

Gaël N.

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