Le Conseil National de Lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles entend s’investir davantage dans le combat contre le sida et le paludisme au Togo. Du 16 au 18 juin, se tient à Lomé, le deuxième forum national des partenaires de mise en œuvre des interventions de VIH et de la tuberculose.
Il s’agit pour les participants venus de tout le Togo de discuter des résultats de la revue à mi-parcours de Psn 2012-2015, de Présenter les grandes lignes du nouveau modèle de financement du fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois prochaines années et de faire des recommandations pour améliorer la performance des interventions VIH et tuberculose.
« Pour avoir plus d’impacts, il faut qu'on investisse mieux en faisant une allocation rationnelle des ressources, en augmentant le niveau de performance dans la mise en œuvre de nos interventions et projets sur le terrain », a affirmé le Professeur Vincent PITCHE, coordonnateur national du CNLS.
Prennent part à ce forum national, des partenaires financiers et techniques, le gouvernement et la société civile togolaise.
« Le présent forum doit permettre aux participants d'accélérer de manière à la fois quantitative et qualitative la mise en œuvre des interventions dans les prochaines années. A deux ans du terme des OMD, des actions ponctuelles doivent être mises en œuvre pour arriver à des résultats spécifiques », a ajouté le coordonnateur.
En terme de résultats attendus, la rencontre de trois jours permettra de trouver un accord des acteurs sur les goulots d'étranglement de la mise en œuvre des interventions VIH dans le cadre du projet VIH série 8, le partage avec l'ensemble des acteurs du nouveau modèle de financement du Fonds mondial, la concrétisation de propositions consensuelles dans le cadre de l'élaboration de la note conceptuelle Tb/Vih.
« La vision du gouvernement en matière de lutte contre le VIH et le sida est celle d'avoir une génération sans sida à l'horizon 2020 », a déclaré le Professeur Gado NAPO KOURA, Secrétaire Général, représentant le Ministère de la santé.
Le premier forum tenu en 2010 au Togo avait permis de porter les obstacles de l'accès universel des services de prévention de soins de traitement et soutien. Au Togo, 120 000 personnes vivent avec le VIH, 35 000 sont sous traitement anti rétroviraux avec un taux de prévalence de 2,5%.