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Fin du sommet de NEPAD: L’Afrique doit miser d’abord sur ses propres ressources
Publié le mercredi 18 juin 2014  |  L’Union


© Agence de Presse Africaine par Emmanuel MBENGUE
Sommet du NEPAD sur le financement des infrastructures en Afrique à Dakar
Dimanche 15 juin 2014. Dakar (Sénégal). Le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique s’est ouvert à Dakar en présence de chefs d’Etats d`Afrique de l`Ouest. Ils ont insisté sur la nécessité de briser toute dépendance vis-à-vis de l’extérieur, en privilégiant les financements sur ressources propres dans la mobilisation de ressources pour la réalisation de projets.


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Togo - Le sommet des chefs d’Etat pour financer des projets d’infrastructures du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) s’est achevé dimanche soir à Dakar par un appel au continent à miser d’abord sur ses propres ressources.

« Il nous faut accélérer l’intégration par l’économie et les infrastructures d’interconnexion. Nous comptons d’abord sur nos propres efforts pour mobiliser des ressources domestiques à cause du reflux de l’aide publique au développement et de la volatilité des marchés de capitaux », a déclaré le président sénégalais Macky Sall.

M. Sall, président du comité d’orientation des chefs d’Etat du Nepad, s’exprimait en présence de ses homologues du Mali, Ibrahim Boubabar Keïta, du Nigeria, Goodluck Jonathan, du Bénin, Boni Yayi, et de la présidente de la Commission de l’Union africaine,UA, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma.

D’autres responsables, africains, d’institutions financières internationales, du secteur privé africain et international participaient à cette réunion, d’une journée, précédée d’une rencontre d’experts samedi.

« L’Afrique a certes des besoins urgents et énormes mais, par ces ressources (...), elle se veut, non comme un réceptacle de l’aide, mais un pôle d’opportunités, d’investissements et de partenariat », a ajouté M. Sall, appelant à explorer différentes sources de financement.

Les participants parmi lesquels figurent des experts de plusieurs pays et organisations ont depuis samedi entamé des discussions sur le financement de seize projets prioritaires du Nepad, parmi les 51 du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), un plan qui vise la période 2010-2040.

Ces projets, dans les domaines de l’électricité, des ports et routes, chemins de fer et hydrocarbures, concernent par exemple l’extension du port de Dar es Salam, un gazoduc Nigeria-Algérie, la modernisation du chemin de fer Dakar-Bamako, la construction d’un corridor littoral Abidjan-Lagos, d’un corridor pour l’Afrique du nord, un pont routier et ferroviaire Brazzaville-Kinshasa.

Le président nigérian, Goodluck Jonathan, a pour sa part appelé notamment à un partenariat public-public (PPP) pour le financement des infrastructures.

Pour son homologue du Bénin, Boni Yayi, « l’amélioration continue de l’environnement des affaires est une condition indispensable de l’attrait des investissements et des financements ».

« Il faut que les budgets nationaux donnent la plus grande part des dépenses d’infrastructures », ajoute Macky Sall.

Un document final lu à la fin du sommet appelle l’Afrique à « mobiliser des fonds » internes et « briser la dépendance » à l’extérieur et invite le secteur privé à s’engager davantage dans le financement des projets.

Pour combler le déficit de l’Afrique en infrastructures, les experts estiment les dépenses à près de 93 milliards de dollars par an et pendant plus d’une décennie, selon les organisateurs de la rencontre.

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