Togo-Le Festival Africain de Mode-Santé (FAMS) a été officiellement lancé jeudi à Lomé par la Coordinatrice de FAMS, Sylvia Dossey-Anyron, sous le thème « la tension artérielle », a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Ce festival permettra en l’espace d’une semaine de goûter à la chaleur du Togo, à ses différentes valeurs et émotions, « un moment de partage pour mieux découvrir et redécouvrir la mode », ont promis les organisateurs.
Selon la coordinatrice, FAMS est un cadre unique de brassage de connaissances et de savoirs où concepteurs de mode, stylistes, mannequins, agents de la santé, journalistes, entreprises et autres s’éluleront de talents, de savoir-faire pour mettre en exergue à la fois la mode et la santé des populations.
«On sensibilisera les gens de l’importance à s’assurer des maladies, des difficultés financières, c’est pour cela qu’on fera du loisir du 18 au 24 août, une grande retrouvaille, on aura une heure de conférence ou on passera la note de service pour informer le personnel qu’il y aura une conférence débat et des gens qui sont intéressés à y participer», a-t-elle souligné.
La mode est une bonne audience pour véhiculer les messages à travers l’hypertension artérielle, a-t-elle ajouté.
Au programme de ce festival, un dîner de gala ou quatre (4) défilés sera présentés dont un défilé de modes de tenues de soirée, un petit défilé de tenue d’infirmières et pharmaciens. Des démonstrations de vers médicaux ne seront pas du reste.
Pour le Cardiologue Déo Anifrani, «la santé sans argent n’avance pas et nous avons besoin de l’argent pour mieux gérer nos patients et si la mode peut être une source de financement pour avoir l’essentiel en matière de l’état de tension artérielle de prise en charge de l’hypertension artérielle, ce serait bien».
40% des fonds générés par cet événement serviront à commander les tensiomètres qui seront distribués après aux hôpitaux cibles spécialement à Kpalimé (120 km au nord de Lomé).
Ont honoré de leur présence cette cérémonie, le directeur de la Promotion des Arts et de la Culture, le cardiologue, Déo Anifrani et des stylistes.