La Banque Mondiale a mis à la disposition des autorités togolaises 2,6 milliards de francs CFA, destinés selon cette banque, à la mise à disposition des populations des zones périurbaines du grand Lomé, d’une quinzaine de mini-systèmes autonomes d’alimentation en eau potable, a appris l’Agence Afreepress.
Selon les autorités du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, il s’agit d’un projet-pilote relatif au Projet d’Urgence de Réhabilitation des Infrastructures et Services électriques (PURISE) qui va permettre à terme, de sortir les populations d’Anfamé, de Dabarakondji, d’Attiégou, de Kitidjan, d’Alinka, d’Anonkui, de Légbassito, de Logopé, d’Anonmé, de Vakpossito, d’Apédokoè, de Yokoè, de Lankouvi, de Logoté et de Ségbé du manque « cruel » d’eau potable, problème auquel sont confrontées ces populations.
« Nous avons constaté que ces zones périphériques de la zone de Lomé n’ont pas de réseaux d’eau potable. Le développement du réseau de distribution d’eau potable, tel qu’exploité actuellement par la Togolaise des Eaux (TdE), ne permet pas d’assurer un service d’eau potable aux populations de ces zones », a laissé entendre Djogbessi Anani, directeur technique à l’Agence d’Exécution des travaux à haute intensité (AGETUR), maître d’ouvrage délégué de ces travaux,
Les travaux de ce projet permettront la mise à la disposition des populations d’un dispositif de traitement de l’eau, un château d’eau et un réseau de distribution pouvant alimenter quatre points d’eau. Au total, 15 châteaux d’eau fonctionnant avec l’énergie solaire, 60 kiosques à eau, des bâtiments d’exploitation et de traitement de l’eau et des réseaux d’adduction et de distribution d’eau seront construits.
