Si la composition du gouvernement tarde tellement à être annoncée, c’est en raison de la ‘crise’ à l’UFC, affirme mardi L’Alternative qui prétend même que le président ivoirien, Alassane Ouattara, - à Lomé le week-end dernier - ‘a convaincu Gilchrist Olympio de revoir ses prétentions à la baisse’. L’auteur de l’article a une imagination fertile. La réalité est plus simple. La ‘crise’ à l’UFC est virtuelle, animée par une poignée de cadres qui espèrent pouvoir récupérer les postes ministériels occupés actuellement par leurs petits camarades du même parti. Quant au leader ivoirien, sa visite à Lomé n’avait strictement rien à voir avec la politique togolaise.
Liberté traite avec délectation les prétendues tensions au sein de l’UFC. ‘Deux courants s’affrontent au sein du parti. Ceux qui sont pour une participation conditionnée et ceux qui sont prêts à entrer au gouvernement à n’importe quel prix’, écrit quotidien privé, qui se réfère à un communiqué publié dimanche par un énigmatique ‘Comité des cadres de l’UFC’ dont personne n’a jamais entendu parler.
La situation n’est guère plus réjouissante au sein du CST où ses membres se déchirent, souligne L’Union.
Dans Le Médium, Jean-Claude Homawoo explique que la scission entre l’UFC et l’ANC n’a profité à personne. Le parti de Gilchrist Olympio a obtenu un mauvais résultat aux législatives et l’ANC n’est pas parvenu à obtenir les scores d’une UFC jadis unie. Tous perdants, conclut Homawoo.
Les Assises de l’éducation et de la santé ont été une nouvelle fois repoussées. Liberté n’y croit plus. Un peu de patiente et ce journal sera en mesure de couvrir comme il se doit ces deux évènements.
Togo Presse consacre de nouveau un article à la récente visite du président de Côte d’Ivoire à Lomé ; un déplacement axée sur l’intégration régionale, précise le quotidien national.