La journaliste écrivaine Marthe Fare, du nom de plume Noun Fare a présenté sa deuxième œuvre au public, samedi juin à Lomé. « Rivales », un roman de 154 pages où l’auteur pose de réelles questions de la vie courante. Noun Fare, si elle nie décrire un univers rose d’amour, insiste plutôt sur l’éducation, celle de la jeune fille particulièrement.
« Rivales », c’est une histoire de viol, venant d’un amour incestueux…une histoire qui se répète, celle d’une grand-mère, d’une mère et de sa fille qui semblent vivre le même destin…une fille qui décide, de prendre à sa mère ce qu’elle avait de plus cher, son mari…
L’histoire de « Rivales » traite d’un fait de société, abordé avec un style « cocasse » et «populiste » qui va puiser dans des techniques de cinéma -l’auteur est aussi journaliste télé-, selon les critiques. Elle permet à Noun Fare de ressortir la problématique de l’éducation de la jeune fille ; à travers des thèmes comme l’infidélité des hommes, la jalousie des épouses, l’amour incestueux et la sexualité…
« Rivales », c’est aussi ce roman dans lequel les personnages se passent la parole, où le lecteur pourrait se demander qui raconte en réalité l’histoire… Peut-on pour autant couper les ponts entre les générations ? L’Homme n’est-il pas en réalité que le fruit de son éducation ? Des questions que pose ce roman préfacé par Josué Guébo et édité par les éditions Awoudy.
L’auteur, Marthe Fare –Noun Fare- est à sa deuxième œuvre. Journaliste et chercheuse, elle a déjà publié une nouvelle avec le même éditeur, « La sirène des bas fonds », devenue un «best seller » de ce dernier.