Ancien ambassadeur à Washington, porte-parole du candidat Faure Gnassingbé en 2005, puis directeur de Cabinet à la présidence et enfin ministre de l’Administration territoriale, tout semblait réussir à Pascal Bodjona. Mais une affaire d’escroquerie, dans laquelle il aurait joué un rôle selon l'instruction, est venue compromettre le parcours de cet enfant gâté de la politique togolaise.
Après deux ans de retraite forcée, M. Bodjona s’est exprimé lundi.
Qu’a-t-il dit ? Tout d’abord qu’il entend continuer à faire de la politique. De quel côté ? Plutôt du côté de celui de l’opposition, sans donner plus de précisions.
Selon sa version, il a été chassé de sa famille politique par des gourdins et il est maintenant poursuivi par des flèches empoisonnées. Dans ces conditions, a-t-il expliqué, il doit trouver refuge sous sa propre hutte ou sous celle d’un proche. Un remake de Chaka Zulu en quelque sorte.
Dans la foulée, il a annoncé toute une série d’actions judiciaires contre l’Etat.