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FNFI/ASPEF dans la région des Savanes : « Avec le crédit, je vends de la boisson et j’ai aussi commencé à rembourser », affirme Lenga Poyome
Publié le mardi 24 juin 2014  |  Nap afrique monde


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« Avec les 30.000 francs CFA de l’APSEF, j’ai commencé à vendre du « Tchakpalo », boisson locale. Je suis couturière de profession, mais puisque ça ne marche pas dans notre localité ici, j’ai décidé de vendre de la boisson locale. Avant le crédit, j’achetais le mil à crédit, maintenant que j’ai bénéficié des 30.000 francs, j’ai acheté un cas de mil 12 .000 francs, et aussi du bois », a déclaré Lenga Poyome, membre du groupement de Nayéga, dans la préfecture de Kpendjal, bénéficiaire du produit APSEF.


Elle a ajouté qu’avec le crédit du produit Accès des pauvres aux services financiers (APSEF), elle a commencé à coudre à nouveau. « Avec le crédit de l’APSEF, j’ai acheté les tissus et commencé à coudre les habits des enfants et des jeunes filles que je revends au marché », a-g-elle ajouté. « Chaque samedi je vends de la boisson. Mon bénéfice est entre 2000 et 3000 francs. Pour mieux rembourser, nous avons une tontine et à la fin de chaque mois, je rembourse 2000 francs.

Aussi, moi-même j’épargne 500 franc par jour, toujours pour vite rembourser », a-t-elle déclaré toute joyeuse. « Après avoir bénéficié de 30.000 francs, j’ai commencé à vendre les condiments, en l’occurrence de l’oignon, du piment et des légumes.

Chaque jour, j’ai au moins un bénéfice de 500 francs et chaque jeudi jour du marché de Mandouri, je peux épargner 2000 à 3000 francs. Tout comme elle, Lamboni Fèpac, mère de 4 enfants n’a pas caché sa joie de bénéficier du crédit de l’APSEF. « Avec le crédit, j’ai maintenant un peu d’argent pour nourrir mes enfants qui sont des élèves. C’est vrai nous avons de céréales, mais trouver de l’argent pour moudre le mil et payer les condiments pour préparer la sauce était difficile. Mais lorsque j’ai bénéficié de ces fonds, j’arrive à subvenir aux besoins de mes enfants », a expliqué Lamboni Fèpac, ayant bénéficié du produit APSEF.




« Avec 30.000 francs reçu, j’ai commencé depuis plu d’un mois à vendre de petites choses au marché de Mandouri. J’ai reçu la formation sur comment épargner pour rembourser et j’ai déjà commencé à épargner », indique-t-elle.

Ce sont là quelques réactions de femmes recueillies à Mandouri, environ 80 Km de Dapaong où le ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des s’est rendue, dans le cadre la 5ème phase de soutien aux actions de démarrage sur le terrain de l’APSEF.

Que ce soit à Mandouri dans la préfecture de Kpendjal ou Cinkassé, les populations n’attentent que la fin de la formation pour bénéficier du produit de l’APSEF.

Beaucoup estiment que, le microcrédit d’APSEF est meilleur que ce qui se pratique dans les tontines où le remboursement débouche souvent au tribunal. Avec APSEF, le plus important pour les femmes, c’est le respect des échéances, qui selon elles sont faciles à honorer.

Ce qui se traduit la joie, et les sourires sur les visages quand le directeur des Opérations et du Partenariat du FNFI, Yves Manawé Gnaba donnait des explications sur la bonne utilisation de prêts consentis par le Fonds.

Plusieurs autorités locales dont le Préfet de Kpendjal, Youa Yacoubou et celui de Cinkassé, Lamboni Kolani Fourgane, ainsi que les chefs traditionnels, garant des us et coutumes, étaient présentes lors de cette rencontre de sensibilisation.

Le nouveau produit du Fonds, le programme d’Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF), a été expliqué aux populations lors de cette tournée de soutien aux actions de démarrage sur le terrain du produit APSEF.

Yves Manawé Gnaba, est encore revenu pour expliquer les contours du nouveau produit. L’APSEF, selon ses explications, entend impacter 300.000 personnes. APSET est un produit destiné aux personnes vulnérables qui se constituent en groupes solidaires de 4 à 6 personnes.

Le crédit peut être individuel ou collectif mais le remboursement doit être collectif. Ce qui est intéressant avec APSET, a-t-il dit, c’est que le crédit est à un taux très bas de 5% sans caution matérielle ni de garantie, seulement la caution solidaire. Il peut s’octroyer sans aucune garantie matérielle.

Le ministre Tomégah-Dogbé Victoire, a déclaré que l’enthousiaste des populations prouve à suffisante que les populations se sont appropriées le produit.

« Notre objectif est que dans le Kpendjal 11.000 personnes puissent avoir le microcrédit APSEF. Nous avons déjà 4.000 qui en ont déjà perçues et je pense d’ici là nous allons atteindre le quota. Dans la préfecture de Cinkassé, nous avons prévu 6.000 personnes et déjà 1000 sont en formation pour bénéficier du produit », a-t-elle expliqué.

Elle a ajouté que est enclavée ce qui dérange un peu le déplacement des populations, mais que les Institutions de micro-finances abattent un travail colossale pour former les populations afin qu’elles bénéficient du produit.

Rappelons que le FNFI, lancé en janvier dernier à Kara par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, vise à rendre accessibles, les services financiers aux plus pauvres, par l’entremise des banques et des Institutions de micro finances.

Le FNFI a pour objectif de toucher en 5 ans, environ deux millions de bénéficiaires en termes de créations d’emplois, d’activités génératrices de revenus, de micros, très petites, petites et moyennes entreprises.

(NKA/2014)


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