L’attente a été longue, mais les Togolais connaissent désormais les hommes et femmes qui présideront à la destinée de leur pays pour les mois, voire années à venir.
Le Togo connait à partir de ce mardi le gouvernement plus d’un mois après les élections législatives et 15 jours après la démission de Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu suivie de sa reconduction au poste de Premier ministre.
Ils sont au total une vingtaine de personnes à composer la nouvelle équipe gouvernementale contre une trentaine dans l’ancienne équipe. Les portefeuilles de l’Économie, des Affaires étrangères, de la Sécurité, de l’Administration territoriale, sont respectivement allés à Adji Otéth Ayassor, Robert Dussey, Col Yark Damehane et à Gilbert Bawara.
La Défense ne change pas de main et reste toujours la chasse gardée du Président de la République en personne. Une grande nouveauté, le ministère de la Santé, selon le communiqué présidentiel, restera « provisoirement » rattaché à la Primature ce qui met hors jeu, le Prof Agba Charles Kondi.
Malgré la fronde d’un groupe de ses cadres, l’Union des forces de changement (UFC) fera partie du gouvernement Ahoomey-Zunu II avec l’entrée d’André Johnson, précédemment conseiller du président national de l’UFC Gilchrist Olympio qui hérite du portefeuille de l’Environnement et des Ressources forestières.
Précédemment ministre d’État, ministre des Enseignements Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Solitoki Magnim Esso est nommé ministre d’État chargé des affaires présidentielles.