Le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), bureau du Togo a procédé mardi au lancement officiel du projet « Promotion et protection des droits de l’Homme et des libertés publiques fondamentales avant, pendant et après les élections législatives de 2013 ».
Ce lancement a été effectué au cours d’une cérémonie officielle tenue au siège du HCDH-Togo en présence d’Igé Olatokoumbo, Représentante résidente du HCDH au Togo, du ministre des Droits de l’Homme, de la Consolidation de la Démocratie et de la Formation civique, Léonardina Rita Doris Wilson de Souza, du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehane, des Directeurs généraux de la police et de la gendarmerie et d’un parterre de responsables d’organisations de défense des droits de l’Homme et de formations politiques.
Selon Igé Olatokoumbo, le projet a pour objectif de « contribuer de manière significative à la réussite des élections législatives de 2013 dans le respect de tous les droits de l’Homme ». Au rang de ces droits, il faut citer le droit de vote, le droit d’être élu ou de participer aux affaires publiques, le droit à la liberté d’expression, d’information et d’association. Il faut y ajouter le droit à la non-discrimination et à l’indépendance de la justice.
Le projet en question comprend également une campagne d’information et de sensibilisation des populations, le renforcement des capacités des préfets sur leurs rôles en période électorale.
Une trentaine de membres d’organisations de défense des droits de l’Homme ayant participé pendant neuf semaines à un programme de renforcement des capacités ont reçu au cours de cette cérémonie de lancement, des attestations de participation. L’occasion a été donnée également au HCDH de procéder au lancement de son site internet d’alerte dénommé : « asseredasefo.org » qui est destiné à recenser et à localiser des violations des droits de l’Homme en période électorale.
Plusieurs lignes vertes ont été mises à la disposition de la population destinée pour lui permettre d’alerter le HCDH en cas de violation des droits de l’Homme. Il s’agit du 8000 40 40, 8203 et du 2020 accueillant exclusivement des messages (SMS).
Le bureau Togo du HCDH a été installé en 2006 et a pour mission de veiller au respect des droits de l’Homme dans le pays.