Le MEET avait appelé les étudiants à marcher mardi et ce mercredi sur la présidence de la Présidence pour exiger une amélioration de leurs conditions de vie et d’études. La manifestation avait été interdite par la Marie de Lomé, qui l’a jugé "inopportune".
Des étudiants qui ont tenté de braver cette interdiction, ont été très vite dispersés. Des heurts ont été enregistrés entre forces de l’ordre et étudiants.
Dans un communiqué rendu public, le MEET invite "tous les étudiants, soucieux de l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études dans nos universités publiques, à observer un mot de grève (campus mort), le mercredi 25 juin 2014".
Les responsables de ce Mouvement demandent aux autorités "d’abandonner sans délai l’option de la force qui est une voie sans issue" et les invitent à "appliquer en intégralité les conclusions de l’accord signé avec les étudiants, seul moyen susceptible de préserver le calme et la sérénité sur les campus universitaires afin que l’année académique en cours puisse se terminer en toute beauté".
Considéré comme l’un des principaux mouvements estudiantins, le MEET a déjà secoué à plusieurs reprises le gouvernement à travers des manifestations sur le campus de Lomé.