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TOGO: Le SYNPHOT s’engage aux côtés des victimes de torture
Publié le jeudi 26 juin 2014  |  Le Télégramme du Togo


© Autre presse par DR
Le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot) observe une grève de trois jours


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La maison de la santé, siège du SYNPHOT (Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo) à Lomé, a servi de cadre ce mercredi à la déclaration de l’engagement des médecins de ce mouvement syndical aux
côtés des victimes de torture au Togo et des organisations de défense des Droits de l’Homme qui défendent leur cause. Ce fut au cours d’un atelier d’échange. Par cet acte, le SYNPHOT se lie à la lutte que mène
le CACIT (Collectif des Associations contre l’Impunité et la Torture) et de l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), pour une prise en charge psycho-médicale des victimes de la torture.
Dans son allocution au nom du CACIT et de l’ACAT-Togo, deux
associations de la Société Civile ayant pour objet la défense des Droits
de l’Homme, le président du CACIT, Spéro Mahoulé a indiqué que « la
lutte contre la torture est un combat de nous tous, que nous devons
mener avec acharnement et sans répit, sans compromis, ni
compromission ». « Ce combat appelle à œuvrer pour l’éradication de la
torture, mais également pour prendre soin de ceux qui malheureusement
ont été ou seront encore torturés », a-t-il ajouté. M. Mahoulé, dans la
suite de son intervention a par ailleurs salué « la spontanéité des
premiers responsables du SYNPHOT à répondre à notre invitation, à
collaborer pour impliquer les professionnels de la santé dans la lutte
contre la torture » et a laissé entendre que son collectif prendra en
charge dans les jours à venir, cinq (5) victimes de torture membres de
l’ASSIVITO.
Dans son intervention, Dr Atchi Walla, Secrétaire Général du SYNPHOT,
a d’abord remercié les organisateurs, les partenaires au développement
que sont l’UE et le HCDH-Togo avant de souligner que « s’il est vrai que
la santé est souvent citée comme le bien le plus précieux de l’Homme,
il est encore plus vrai de penser à soulager les peines des personnes
qui, au demeurant, sont déjà en position de souffrance ». « Il est
important de s’approprier les mécanismes et instruments de lutte contre
la torture et d’accompagnement des victimes au plan psycho-médical »,
a-t-il renchéri.
« Une société qui n’aurait pas en son sein des individus responsables
et capables de défendre les valeurs de justice, de liberté et de paix
ne saurait jamais à l’abri de la barbarie et de la misère », a fait
comprendre Yampabou Laré, Directeur de Cabinet du ministre des Droits de
l’Homme, de la Consolidation de la Démocratie, représentant son
ministre de tutelle, lors de l’ouverture des travaux. Pour lui, certes,
aucun pays au monde « n’est à l’abri de la torture », mais il y a lieu
de reconnaître, que la torture « n’est guerre le fruit de la fatalité ni
du hasard ». Toutefois, a-t-il reconnu, « la torture est l’une des
violations les plus graves des droits fondamentaux de la personne
humaine ». C’est pourquoi, a poursuivi le représentant du ministre des
Droits de l’Homme, « la promotion des droits humains a pour passage
obligé la lutte contre la torture qui peut servir de base à l’action du
gouvernement et de la société civile, car l’ampleur de la torture et les
enjeux sont considérables ».

P.S / M.A (Telegramme228)

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