Le partenariat qui lie l’ESA (Ecole Supérieure des Affaires) au Togo et
l’Université Internationale d’Agadir (au Maroc) signé le mois de mars dernier est rentré depuis hier mercredi dans sa phase d’exécution.
Hier, à l’Amphithéâtre de cette université privée à Lomé, une
délégation de l’Universiapolis (second nom de l’Université
Internationale d’Agadir) à la tête de laquelle se trouvait le Directeur
de l’Ecole Polytechnique, Ilias Majdouline, a échangé avec des étudiants
désireux d’aller poursuivre leurs études au pays du Roi Mohamed VI.
Cette délégation est venue présenter aux étudiants togolais son
université créée en 1989 avec l’appui du gouvernement canadien et
parrainée par le roi marocain. M. Majdouline et ses collègues ont donnée
aux étudiants, d’importantes informations sur les différentes écoles
(quatre au total) que compte Universiapolis et les filières qui s’y
trouvent et les conditions d’accès. A part l’école d’ingénieur dont les
étudiants qui y rentrent doivent être titulaire d’un BAC II série
scientifique, les trois autres écoles de cette plus prestigieuse
université privée sont ouvertes aux étudiants de toutes les séries de
BAC II.
Dr Charles Birrégah, Fondateur et Président Directeur général de
l’ESA, a qualifié ce partenariat avec Universiapolis, de « solide » vu
qu’il offre « une opportunité inouïe aux étudiants togolais de s’offrir à
un coût acceptable « une formation tertiaire ou technique de qualité ».
Il a dès lors invité « les Togolais à s’inscrire à l’ESA pour leur
ouvrir les portes des formations universitaires du monde entier » et sur
des métiers de l’avenir. Il ne s’est pas privé de se réjouir de ce que
par ce lien, son établissement se veut une passerelle pour aller un peu
partout à travers le monde, à savoir, au Canada, aux Etats-Unis, en
France, en Pologne, en Chine pour suivre des formations de qualité. Mais
pour y arriver, tout est question de moyen. Il a encouragé les uns et
les autres à faire un effort pour investir dans la scolarisation de
leurs enfants car c’est le seul moyen pour qu’ils aient un avenir sûr en
se trouvant un emploi à l’échelle planétaire.
Ilias Majdouline, quant à lui, a situé le partenariat avec ESA dans
un contexte « stratégique », qui donne la chance de « s’ouvrir davantage
sur le Togo » en vue de « renforcer la présence des étudiants togolais
dans toutes les filières » des écoles de Universiapolis. Toujours à en
croire M. Majdouline, ESA par le biais de leur rapprochement propose
ainsi « l’accès de ses étudiants à une panoplie de filières », celles
d’ingénierie et managériales. Le Directeur de l’Ecole Polytechnique
inscrit leur démarche dans une politique qui « permet l’accès aux
étudiants de la classe moyenne africaine à une université prestigieuse
de très haute qualité avec des frais relativement moindres ». Ainsi au
lieu de débourser la bagatelle somme de 15.000 euros pour prendre le
chemin de pays occidentaux pour suivre les formations de même qualité,
il a conseillé le choix de l’Universiapolis pour économiser jusqu’à la
moitié de cette somme.
Des séances directes d’entretien et d’étude de dossiers ont eu lieu
aussitôt après la présentation afin de se fixer sur les étudiants qui
remplissent les conditions d’accès aux écoles de l’Universiapolis.
