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Le pouvoir confirme l’acharnement politique contre Bodjona
Publié le vendredi 27 juin 2014  |  togo infos


© aLome.com par Parfait
Pascal BODJONA en compagnie de Francis Pedro AMOUZUN


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Que ceux qui ne se sont pas encore procuré Focus Infos N°0113 paru le 25 juin 2014, le fassent au plus tôt.

Ce journal révèle avec pertinence, les vrais griefs que Faure Gnassingbé et ses sbires portent contre Pascal Bodjona et qui lui valent toutes les aberrations et incongruités juridiques dont il est victime aujourd’hui.


Avant tout commentaire retenons d’abord que le journal, pour justifier les « déboires actuels » de Pascal Bodjona, a béatement affirmé que ce dernier était accusé, depuis « longtemps de faire le jeu de l’opposition et de jouer contre son propre camp » avant d’écrire en substance ce qui suit :


« Suspecté d’être un soutien actif du CST, l’inspirateur de la création de SOS journalistes en danger, l’instigateur de la fuite de l’ex-président de la commission nationale des droits de l’homme après la publication du fameux rapport sur la torture alléguée par les condamnés dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, le concepteur et le financier de l’appel des patriotes, l’homme qui souffle à l’oreille d’Abass Kaboua, il avait d’autres moyens de faire démentir tous ces soupçons, sans doute un peu exagérés, que la posture qu’il a choisie d’adopter dorénavant ».

Enfin les masques ont commencé à tomber. La fallacieuse affaire d’escroquerie internationale, montée et pilotée de bout en bout par Faure Gnassingbé et ses conseillers n’était donc qu’un artifice, un prétexte malsain et immoral pour démolir celui-là qu’ils suspectaient, sans doute injustement de jouer le jeu de l’opposition. Incroyable !!!

Focus Infos de ce 25 juillet est donc une pièce à conviction qui démontre avec éloquence que pendant qu’il se battait comme un beau diable pour donner une présence et un visage humain à ce pouvoir que le prince-héritier incarne, il était suspecté, au même moment par les siens, ceux pour qui il se battait corps et âme, de jouer le jeu des adversaires…. Quelle idiotie !!! Quelle légèreté !!! Quelle bassesse !!! Quelle gaminerie !!!

Mais oui, à partir de ce vendredi donc, tous les togolais y compris Pascal Bodjona lui-même, savent désormais ce que le Prince reproche vraiment à son ami et bienfaiteur d’hier et qui fonde la cabale et l’acharnement politique orchestrés et pilotés à tous égards par le palais de la Marina contre ce dernier.

Mais là une question : Faure a-t-il eu au moins le courage et la présence d’esprit d’interroger son collaborateur et ami sur ces griefs qu’il porte contre lui pour que ce dernier ait au moins l’occasion de dire ce qu’il en sait ?

S’il ne l’a pas fait directement, a-t-il pu au moins charger un de ses conseillers ou des sages de son pouvoir d’en discuter avec Pascal Bodjona avant d’initier cette traque lâche contre ce dernier ?

Manifestement non. Jamais le Prince ne s’est donné ce courage d’affronter directement ou indirectement son collaborateur.

Il a préféré le jeter en pâture sur la base des allégations sans doute mensongères qu’il n’a pas pris le temps de vérifier. Quel patron !!! Quel chef !!! Quelle manière de diriger en ce XXIème siècle !!! C’est tout simplement triste.

Mieux, poursuivons notre incursion et analysons chacun des fameux griefs que Faure Gnassingbé porte contre Pascal Bodjona.

Le camp présidentiel soutient donc que Pascal Bodjona serait un soutien actif du CST. Comment ? Cela reste à démontrer, mais l’on retient à travers ce reproche que le pouvoir du Togo n’aime pas la contradiction politique, il n’aime pas une opposition constructive, il n’aime pas les débats d’idées.


Autrement la création du CST ne devrait pas autant le déranger au point de trouver de sacrifier un Pascal Bodjona sous prétexte qu’il en serait « le soutien actif » d’un tel regroupement. Voilà une preuve manifeste du caractère dictatorial de ce régime.

Ensuite, il est dit que Pascal Bodjona aurait aussi été l’inspirateur de la création de SOS journalistes en danger. Il s’agit ici de la presse, du quatrième pouvoir où des journalistes qui se sentent traqués dans l’exercice de leur métier crient au soutien.

Et manifestement cela dérange le Prince. Mais oui ! En clair, le pouvoir ne veut pas d’une presse organisée et unie qui se défend et défend vaillamment ses intérêts.

Et puisque Pascal Bodjona est ami des journalistes de tous bords, déduction, il serait l’inspirateur de la création de cette organisation. Trop petite comme déduction. Mais voyons !!!

Autre chose, Pascal Bodjona serait « l’instigateur de la fuite de l’ex-président de la commission nationale des droits de l’homme après la publication du fameux rapport sur la torture alléguée par les condamnés dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». C’est sans doute le comble. Il faut peut-être rappeler les faits concernant ce point.

A la suite du rocambolesque procès de Kpatcha Gnassingbé et coaccusés et au cours duquel plusieurs détenus ont révélé des traitements inhumains et dégradants exercés sur eux par l’ANR pendant leur détention, la Cour a recommandé une enquête sur ces allégations après avoir condamné ces derniers à des peines lourdes.

Faure et son gouvernement, en toute liberté, ont commis la CNDH, institution de l’Etat à mener cette enquête.

Malgré toute l’élégance et les efforts manifestes que cette commission a faits pour esquiver certains faits graves, le rapport établi à la suite de cette enquête était tout de même salé et indiquait clairement que ces accusés ont été réellement torturés.

Une fois sur la table du Président de la République, ce dernier se devait de prendre des dispositions idoines pour mettre fin à ces pratiques malsaines qui s’exercent encore dans notre pays. Mais patatras !

Une mission sera confiée à un des ministres-conseillers, connu pour ses toilettages des constitutions et autres lois, de charcuter purement et simplement ce rapport afin de couvrir les auteurs de cette torture.

Ce qui ne sera pas du goût des membres de la commission, notamment son président Kofi Kounté qui a systématiquement refuser de s’associer à la forfaiture. Ce rapport charcuté sera précipitamment publié sur le site officiel du Togo sans la signature du Président de la commission.

Mais parallèlement, et en bon magistrat conscient de sa mission, Kofi Kounté et les siens vont procéder à la publication du rapport authentique sur le site de la CNDH avant, dans la foulée de prendre la fuite vers Paris.

Aujourd’hui, l’on reproche à Pascal Bodjona, le ministre de l’administration territoriale de l’époque d’avoir « instiguer » la fuite de Kofi Kounté. Quelle curiosité !!!

En clair le pouvoir de Faure Gnassingbé dit au peuple togolais qu’il cherchait vraiment la tête de Kounté.

Mais pourquoi ? Qu’a-t-il fait de délictueux pour que l’on cherche sa tête au point de penser que sa fuite a été organisée par un Pascal Bodjona ? Pourquoi la fuite de Kounté dérange tant le pouvoir du Prince ? C’est donc vrai que c’est Faure Gnassingbé lui-même qui a ordonné le charcutage du rapport authentique sur la torture ?

Laissons-leur le soin de répondre à toutes ces questions et poursuivons notre analyse vers l’autre grief qui est porté contre le malheureux Bodjona.

Il est dit que l’homme de Kouméa serait le concepteur et le financier de l’appel des patriotes. C’est quoi l’appel des patriotes ?

C’est ce mouvement qui a été mis en place par Fulbert Attisso, un journaliste connu au Togo pour sa rigueur dans l’analyse politique. De par son nom, l’appel des patriotes vise un éveil des consciences pour un sursaut patriotique afin d’aider les togolais à matérialiser l’alternance pacifique.

L’Appel des patriotes a un œil critique aussi bien sur les stratégies de lutte de l’opposition que sur les manies actuelles du pouvoir en place. Un tel regroupement serait donc « conçu et financé » par Pascal Bodjona ? Sans doute une aberration qui montre toute la faiblesse de ce régime et son incapacité à assumer ses manquements quotidiens.

Faure et son régime seraient donc contre l’éveil des consciences des togolais, ils préfèrent peut-être abrutir le peuple pour mieux profiter du pouvoir et de ses dividendes sans que ce peuple n’ait les moyens de les inquiéter outre mesure.

Le dernier grief révélé par Focus Infos concerne la proximité entre Pascal Bodjona et Abass Kaboua le président du Mouvement des Républicaines Centristes.

Il faut peut-être rappeler que Abass Kaboua est un homme qui a longtemps travaillé avec Eyadema Gnassingbé le père du Prince. Il a aussi travaillé dès les premières heures avec Faure Gnassingbé qui l’envoyait dans des missions à Paris et consort.

Qu’est-ce qui les a opposés par la suite ? Ce serait bien que l’actuel Président de la République éclaire un peu le peuple.

Qu’à cela ne tienne, Abass Kaboua est l’oncle de l’épouse de Pascal Bodjona. Devrait-on désormais le renvoyer de la maison du simple fait que ce dernier ne s’entend plus avec le Prince ?

Qui plus est, que dit Bodjona de dérangeant à Abass Kaboua pour que le pouvoir puisse en vouloir autant à un homme de cette trempe qui a à tous points de vue contribué à assoir le système dont Faure et ses acolytes jouissent aujourd’hui ?

Au final, retenons simplement une chose. Si le Ministre Bodjona, pendant qu’il était sous la coupole de Faure Gnassingbé a pu faire toutes ces choses que l’on lui reproche aujourd’hui, sans doute que cet homme est réellement puissant.

Il est certainement plus puissant que le Président de la République et même l’Etat.

La preuve le Président de la République n’a pas eu le courage de discuter de tous ces sujets avec lui avant de tenter la cabale qu’il a maladroitement initiée contre lui.

L’autre preuve encore, Pascal Bodjona a pu avec intelligence et pertinence éventrer tout le dossier judiciaire grossièrement monté contre sa personne depuis la gendarmerie au moment où il était ministre jusqu’à ce jour.

Qu’ont-ils encore à démontrer ces tenants du pouvoir ? Dieu n’est-il pas toujours du côtés des justes ?


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