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Le CST se déchire
Publié le mercredi 18 septembre 2013  |  L’Union


© Autre presse par DR
Togo : Dupuy-Kpandé-Adzaré-Agbéyomé - Rectificatif et appel au règlement de divergences internes qui confirment le malaise au sein du CST


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Les partis regroupés dans le CST sont allés aux élections au Togo sous une bannière commune : celle du CST.

Voici cependant qu’au moment de constituer un groupe parlementaire le front commun se déchire dans une lutte pour le leadership.

Pour l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti membre du CST, ce n‘est pas le CST qui a été aux élections ; mais ses partis politiques membres de façon autonome. Eric Dupuy, au micro de Kanal Fm précise, les partis politiques membres du CST étaient aux dernières législatives de façon autonome. « Nous sommes allés sous nos propres identités. L’ANC a fait campagne en tant qu’ANC, OBUTS a fait campagne en tant qu’OBUTS, le PSR a fait campagne en tant que PSR et dans toutes les déclarations faites à cette époque, on n’a jamais dit que le CST a fait ceci ou cela », a-t-il déclaré.

En conséquence, l’ANC est fondée à, constituer un groupe parlementaire sous sa bannière.
Cette prétention soulève l’hostilité des autres membres de la coalition. Pour la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), membre de ce collectif, il est faux de dire que les partis membres du CST ont allés aux élections en rangs dispersés. Pour le président de la LTDH, c’est bien le CST en tant qu’entité qui figurait aux élections.

Même objection de la part d’OBUTS. Pour Agbéyomé Kodjo : « Le CST ne peut être détouré au profit d’une ambition hégémonique dans le mépris des autres composantes en son sein et sans leur consentement ».

Ainsi se trouve posé sous la présente législature un problème semblable à celui qui était né dans la précédente Assemblée. Les partisans de Fabre élus sous la bannière de l’UFC souhaitaient s’en détacher et constituer un groupe ANC. A présent, les mêmes partisans de Fabre élus sous la bannière CST désirent se constituer en groupe sous le sigle ANC.
Le problème est plus sérieux qu’une question d’appellation. Il se pose la question du mandat reçu du corps électoral qui a voté CST et qui se retrouverait représenté par l’ANC.
C’est une lutte pour le leadership à l’intérieur de l’opposition qui a surgi et qui n’est pas sur le chemin de l’apaisement.

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