L’opposition organise une série de rassemblements pour exprimer son mécontentement concernant les projets de réformes politiques.
Comme le rapporte vendredi Le Canard Indépendant, le CST et ses amis exigent la tenue des élections locales avant la présidentielle.
Ces manifestations ne sont que de l’’agitation stérile’, soulignent les responsables de la ‘majorité silencieuse’ dans les colonnes de Temps Nouveaux.
Enfin, pour L’Eveil de la Nation, la décision de la coalition Arc en ciel de s’associer aux défilés ‘tire ce groupement vers le bas’.
A propos des réformes envisagées, les journaux y vont de leur analyse souvent improbable.
‘A quoi servirait donc la concession du scrutin à deux tours si le pouvoir peut manipuler les chiffres et octroyer à son champion plus de 50% des suffrages ?’, se demande Liberté. L’Alternative affirme que l’additif envoyé à l’Assemblée sur le scrutin à 2 tours est le résultat des ‘pressions exercées par les milieux diplomatiques’.
‘Les nouvelles propositions envoyées au parlement sur la limitation du mandat présidentiel et sa durée ainsi que le mode de scrutin, rejoignent celles contenues dans la Constitution de 1992 votée par une grande majorité du peuple par référendum’, écrit Temps Nouveaux.
L’Eveil de la Nation défend au contraire la démarche des autorités : ‘L’opposition a prêté toutes les intentions machiavéliques à Faure Gnassingbé et voilà qu’ils sont surpris et déboussolés par la grandeur d’âme, la responsabilité, l’amour de la patrie, la volonté d’apaisement et de décrispation du président de la République’.
Le Bâtisseur fait une confusion entre un projet de loi et une loi. «Le pouvoir de Faure Gnassingbé rétablit la limitation du mandat présidentiel et le scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Reste à voir si sa position va évoluer dans les jours à venir sur les autres revendications de l’opposition’. Il n’y a pas de rétablissement pour l’instant. Les députés auront à se prononcer sur le texte qui leur a été proposé.
Forum de la Semaine, Togo Presse et L’Union détaillent les nouvelles dispositions introduites par l’Office togolais des recettes pour le paiement des frais de douane. Les importateurs devront s’acquitter des sommes via les banques et non plus en espèces. Une mesure destinée à lutter contre la fraude et la corruption.