« 50 ans, c’est trop ! Dix ans, c’est assez ! L’alternance, c’est maintenant. », c’est avec ce slogan que Me Dodji Apevon, le président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) a arangué la foule de militants de l’opposition venus nombreux écouter les messages des leaders du Collectif sauvons le Togo (CST) et de la Coalition Arc-en-ciel.
Dans son intervention au point de chute d’une marche pacifique dans les rues de Lomé et qui a abouti à Kodjindji, Me Apevon a dénoncé les manœuvres dilatoires du pouvoir en place qui cherche à abuser de l’attention de l’opinion nationale et internationale en faisant croire que ce sont les députés du pouvoi qui vont rejeter le projet de lois sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles, introduit par le gouvernement. Le président du CAR dit constater que ce projet de loi qui sera soumis au vote à l’Assemblée nationale le lundi prochain à la séance plénière, sera rejeté par les députés UNIR. Ainsi, appelle-t-il les Togolais à la mobilisation générale pour faire échec à cette stratégie qui se trame pour rester en contradiction avec la Constitution togolaise de 1992.
Même son de cloche du côté de Brigitte Adjamagbo-Johnson, Secrétaire Générale de la CDPA, Me Abbi Tchessa, Président du PSR qui ont appelé à mettre fin régime quinquagénaire afin libérer le Togo de la dictature, de la pauvreté, de l’arbitraire, de la barbarie.
Dans son requisitoire, Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a indiqué que tant que ce régime sera au pouvoir, l’injustice et l’arbitraire règneront. Sur les réformes constitutionnelles, il dit se féliciter de ce que c’est le gouvernement lui-même qui a introduit le projet de lois portant sur les réformes constitutionnelles et dit attendre voir si la majorité va l’approuver.
« On attend si la majorité parlementaire RPT/UNIR le votera ou pas. Mais moi je pense qu’il serait plus sage de leur part, que les députés RPT/UNIR, soutiennent par leur vote ce projet de lois en l’état. Dans le cas contraire nous, l’opposition prendrons nos responsabilités pour les faire partir de gré ou de force.», a déclaré M. Fabre.
La série de manifestation de l’opposition se termine samedi avec une marche qui démarrera à Bè-Kondjindji pour point de chuter à la plage en passant par Dékon et le boulevard circulaire.