Après le président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) Agbéyomé Kodjo, c’est au tour des premiers responsables du Bloc d’Action pour le Changement (BAC) de soutenir le projet de loi sur les réformes transmis à l’Assemblée nationale pour son adoption.
Face à la presse ce samedi, les premiers responsables du BAC ont soutenus que « toute loi étant spirituelle, le projet de loi transmis à l’Assemblée est conduit par un bon esprit et mérite d’être adopté par les parlementaires afin de sortir le Togo de l’impasse dans lequel il se trouve».
« Nous sommes fiers de constater qu’aujourd’hui, Dieu est en action au Togo. Parce que le Président Faure Gnassingbé essaye de limiter son mandat alors que d’autres dirigeants africains essayent de changer la Constitution pour s’éterniser au pouvoir », a laissé entendre Thomas Kokou Nsoukpoé, le président du BAC.
Pour ce dernier, la situation sociopolitique actuelle du Togo, caractérisée par « un parti au pouvoir hostile au changement, et une opposition à la recherche effrénée des intérêts personnels », est due à un esprit des eaux nommé « Ablo », esprit auquel le père de l’indépendance aurait livré le pays pour avoir la liberté.
« La population togolaise aurait pu être traitée autrement si nous savons que notre pays souffre spirituellement d’un mal qui le ronge appelé dans le dialecte Ewé Ablo. C’est un esprit des eaux auquel le père de l’indépendance a lié le sort du Togo ».
Les responsables du BAC estiment par ailleurs que la clé pour que le Togo soit « exorcisé » de ce mal réside auprès du « prophète » Esaïe Kokou Dékpo, homme qui, selon eux, est investi d’une mission de Dieu qui lui révèle des choses sur le Togo.
Le thème retenu pour cette rencontre avec la presse est « Dieu d’abord, Dieu avant tout, et Dieu après tout pour un Togo libre », thème qui s’explique par la volonté des responsables du BAC de mettre Dieu au centre de toutes leurs actions et initiatives.
Après Lomé, les responsables du BAC entendent tenir le même langage dans toutes les localités du pays, afin que toute la population soit informée du mal dont souffre le Togo, en vue que des mesures soient prises pour que ce mal soit exorcisé.