Quelque 223 personnes pour la plupart des journalistes et des patrons de presse (public et privé) participeront aux assises des états généraux de la presse togolaise qui s’ouvrent ce lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un rendez-vous "historique", selon certains observateurs.
Des représentants de la société civile prendront aussi part à ces assises organisés conjointement par le ministère de la communication, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et les organisations professionnelles de la presse.
Des invités notamment des experts viendront également du Bénin, du Sénégal et de la France pour ces états généraux placés sous le thème: "Le pari de la professionnalisation".
Le Patronat de la Presse Togolaise (PPT), l’une des associations regroupant des patrons de la presse privée, ne sera pas représenté. Les responsables de cette Association dénoncent des "irrégularités de fond et de forme" dans l’organisation de ces assises.
Une cérémonie officielle est prévue avant le démarrage effectif des travaux à l’INFA de Tové. Elle sera présidée par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé ou son représentant.
"Le CONAPP (Conseil National des Patrons de Presse) aborde les assises qui s’ouvrent ce lundi avec enthousiasme et responsabilité. Nous sommes convaincus que si chacun joue sa partition avec détermination et bonne foi, ce sera un nouveau départ pour la presse togolaise", a confié à l’Agence Savoir News Jean-Paul Agbo Ahouélété, président dudit Conseil.
"Nous y allons pour notre part, avec nos propositions que nous avons rendues publiques la semaine dernière", a-t-il souligné. Le CONAPP et l’Association Togolaise des Organes de presse en ligne (ATOPPEL) ont rendue publique, une plateforme commune, qu’ils entendent "défendre" durant les travaux.
Plusieurs autres associations ont aussi élaboré leurs documents qui tiennent compte de leurs préoccupations. Certains responsables d’associations ont passé la nuit de dimanche à lundi à peaufiner leurs documents.
"Le rendez-vous que nous allons vivre à partir de ce lundi est un rendez-vous historique", a affirmé dimanche sur le plateau de la télévision nationale Mme Germaine Kouméalo Anaté, ministre de la communication.
"Toutes les bonnes idées pouvant nous permettre de moderniser notre environnement médiatique, sont attendues. Chacun a sa place et aura l’occasion de s’exprimer et d’apporter sa contribution", a-t-elle précisé. FIN