Représentants du ministère de la Communication, de la HAAC, journalistes, patrons de journaux, organisations professionnelles participent depuis lundi à Kpalimé (120 km de Lomé) aux premiers Etats généraux de la presse.
Les travaux ont été ouverts par le Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu.
'Instrument permanent de mobilisation des populations et de lutte pour la conquête des libertés et de la démocratie, la presse a toujours été à l’avant-garde de l’émancipation des peuples. Sans remonter jusqu’à la période de la lutte pour les indépendances, je voudrais simplement dire que la presse togolaise n’a pas échappé à cette règle, elle qui au cours des années 1990 a accompagné le débat pour l’instauration du multipartisme et de la construction de la démocratie dans notre pays', a déclaré M. Ahoomey-Zunu qui souhaite disposer d'une presse 'au service de la paix, de la justice et de la cohésion-nationale'.
Pour sa part, Biossey Kokou Tozoun, le président de la HAAC (Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication) a souligné la nécessité de rationaliser et de restructurer l'espace médiatique en le dotant de véritables entreprises de presse avec des statuts et une assise financière minimale permettant la pérennité des projets.
Le Togo offre l’un des meilleurs environnements juridiques en Afrique pour encadrer et assurer l’émergence d’une presse libre, indépendante et plurielle. Mais son essor est conditionné par davantage de rigueur et de professionnalisme et par le respect des règles de la déontologie.
Avec plus de 500 journaux, dont certains ne paraissent qu’épisodiquement, , 76 stations de radio, 10 chaînes de télévision et des dizaines de sites internet, le paysage médiatique togolais est pour le moins chargé.