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Togo, Faure Gnassingbé à l’épreuve d’une défiance de la majorité parlementaire
Publié le mardi 1 juillet 2014  |  togo-online


© Autre presse
Ayawavi Djigbodi DAGBAN-ZONVIDE


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Le projet de loi portant réformes institutionnelles et constitutionnelles rejeté par 63 députés UNIR-UFC

Introduit à l’Assemblée Nationale depuis quelques jours par le gouvernement, le projet de loi portant réformes institutionnelles et constitutionnelles vient d’être rejeté par les députés du partis au pouvoir à 63 voix contre, 27 pour et une abstention. Une véritable épreuve de défiance à laquelle se confronte Faure Gnassingbé qui devra, au nom des prérogatives lui conférées par la constitution, dissoudre l’Assemblée Nationale pour montrer sa suprématie sur ses adeptes.


Les députés étaient en plénière ce lundi pour passer au vote, le projet de loi relatif aux réformes institutionnelles et constitutionnelles. Loin de constituer une surprise aux avisés, les députés UNIR ont purement et simplement rejeté ce document important dont dépend l’avenir de la nation. La preuve non seulement d’une mésentente entre le président de la République, Faure Gnassingbé et les vieux loups du RPT rebaptisé UNIR.

Ce fait vient prouver l’incohérence qui prévaut dans la traduction des prévisions de l’Accord Politique Global (APG) qui voudrait que les réformes soient opérées après un large consensus dans un cadre autre que l’Assemblée Nationale. Ce rejet du projet de loi par les députés UNIR vient donner la raison aux délégués du Collectif "Sauvons le Togo" qui, au lendemain de l’échec du dialogue Togotélécom 2, avaient parlé d’un dialogue de sourd-muet, ce que le prélat, Monseigneur Nicodème Barrigah avait démenti.


Toute situation étant prévue par la constitution, il convient au chef de l’Etat de prendre ses responsabilités en procédant à la dissolution de l’Assemblée Nationale conformément aux articles 67 et 68 de la constitution du 27 septembre 1992 promulguée le 14 Octobre 1992 par le feu Général Président Gnassingbé Eyadèma, révisée par la loi n°2002-029 du 31 décembre 2002 et modifiée à son article 52 alinéa 1er par la loi n°2007-008 du 07 février 2007. Pourra-t-il y arrivé quand on se rend compte que Faure Gnassingbé se trouve être un président sans pouvoir assit sur un fauteuil dont les commandes se trouvent dans les mains de ses soient disant barrons, adeptes d’une pourriture de situation ? La question se pose.


Il convient aujourd’hui d’entrevoir l’avenir du Togo sur un angle autre que la volonté de Faure Gnassingbé à s’éterniser au pouvoir ; il s’agit peut-être pour lui d’asseoir une monarchie dont il est héritier, ceci sans compter les conséquences assez néfastes de cet aveu d’incapacité sur un peuple togolais à la merci de la misère.

Ce rejet vient également donner raison au Front des Patriotes pour le Démocratie (FPD) de Djimon Oré qui continue d’insister sur l’urgence d’une transition consensuelle ensemble avec le parti UNIR, transition au cours de laquelle seront opérées toutes les réformes y compris les réformes de l’armée et de toute l’administration dans le cadre d’une constituante pour ouvrir la voie à une cinquième République, une transition qui devra, selon le FPD, conduite par un oiseau rare exempt de passif vis-à-vis de l’histoire sociopolitique du Togo.

Rode


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