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Selon un rapport de la Banque Mondiale, le secteur financier a besoin de plus de réformes en Afrique Subsaharienne
Publié le mardi 1 juillet 2014  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait
Le Ministre de l’Economie et des Finances, M. ADJI AYASSOR


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Selon le dernier rapport sur la mise en place des politiques et des institutions dans les pays (CPIA-Country Policy and Institutions Assessment) qui évalue le degré des réformes entreprises dans les pays membre de l'Agence Internationale de Développement (IDA), une organisation membre du groupe de la Banque Mondiale, l'Afrique n'a pas introduit suffisamment de réformes dans le secteur financier au cours de l'année 2013, même s'il existe quelques exceptions.

En effet le rapport CPIA, dans sa rubrique finance, attribue au continent noir, un score de seulement 2,9, une performance qui du point de vue du document, reste encore en retrait en comparaison d'autres régions du monde. Ainsi malgré une progression à 25% de la population active, l'accès aux services financiers restent très faible en 2013.

Dans ce registre, le rapport laisse voir que certains pays (comme l'Ouganda et le Mozambique) se sont démarqués grâce à des reformes substantielles. D'autres pays encore (comme le Kenya et le Rwanda) ont poursuivi leurs progressions, en intensifiant les facilités visant à promouvoir le développement inclusif de l'activité bancaire.

Mais au-delà de ces avancées notoires, 85% des prêts bancaires consentis en Afrique subsaharienne ne concernent que les populations de 8 pays et seulement une poignée d'entre eux ont développé des systèmes de financement basés sur d'autres produits que les banques (Assurance, fonds de pension et marchés des capitaux).

Le rapport note que les banques ont continué durant la période de référence, de réaliser d'important bénéfice, du fait d'une meilleure maîtrise de leurs coûts. Dans le même temps, le marché du crédit a été largement dominé par les emprunts publics et malgré la forte demande, les taux d'emprunts sont généralement restés assez élevés en tournant autour des 10%. Notons que des pays comme le Kenya ont défié les pronostics en réalisant des emprunts internationaux à des taux allant de 6,5% à 7,5%.

Idriss Linge

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