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Etats généraux de la presse togolaise ouverts lundi à Kpalimé
Publié le mercredi 2 juillet 2014  |  Nap afrique monde


© Autre presse
Saibou Mikaïla Abass, trésorier-Adjoint du Patronat de la Presse Togolaise (PPT)


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Les travaux des états généraux de la presse togolaise, dont le thème est « le pari de la professionnalisation », ont été ouverts lundi à l’Institut national de formation agricole de Tové à Kpalimé (120 km au nord-ouest de Lomé) par le premier ministre Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, a constaté l’agence Afrique-Monde.


Plus de 200 personnes pour la plupart des journalistes et des patrons de presse, tant du privé que du public, prennent part à cette rencontre organisée conjointement par le ministère de la communication, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et les organisations professionnelles de la presse.

Des hommes des médias venus des pays voisins comme le Bénin, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et même de la France sont aussi présents à cette rencontre de Kpalimé.

Les états généraux de la presse togolaise ont pour objectif de définir un nouveau départ pour les médias togolais confrontés à de nombreux défis relatifs aux dérives, à la non maîtrise des pratiques journalistiques, à la faiblesse des capacités managériales et au manque de moyens des médias.

Le ministre de la Communication, Germaine Kouméalo Anaté, ainsi que ses collègues Yark Damehame (de la sécurité) et André Johnson (de l’environnement) étaient aussi présents.

Après l’hymne national, la cérémonie a été marquée par une série d’allocutions notamment celles du chef du gouvernement, de la ministre de la ministre de la communication, de la représentante du PNUD au Togo et du président de la HAAC.

Pour le premier ministre, « la presse togolaise dans son ensemble est traversée aujourd’hui par une crise de croissance caractérisée par l’usage abusif de la liberté d’expression au mépris des règles professionnelles d’éthique et de déontologie qui la réglementaient. Des manquements graves, des violations flagrantes et systématiques de ces règles ne cessent malheureusement de saper les fondements des valeurs cardinales de liberté et de concorde nationale que les médias devraient, par essence, consolider ».

«Le gouvernement adhère donc pleinement aux objectifs assignés aux états généraux qui sont, entre autres, de la rendre plus professionnelle et plus présente dans les actions de développement. Il reste très ouvert à toutes les contributions pour sortir le système médiatique togolais des sentiers battus et relever le défi de sa professionnalisation » a-t-il précisé.

A ces manquements, viennent s’ajouter des carences en formation des journalistes, le coût élevé des intrants dans la production, l’exiguïté du marché de la publicité, la qualité approximative des productions, une presse à la solde des politiques et d’intérêt étrangers à la presse et à son émancipation, le réseau de distribution mal organisé pour la presse écrite, le cadre juridique quelque peu dépassé avec l’avènement des nouveaux médias électroniques.

Pour apporter des approches de solution à ces manquements, cinq (5) thématiques ont été retenues pour ces trois (3) jours de travaux.

Il s’agit de l’environnement juridique pour les médias au Togo, la nature de l’entreprise de presse souhaitée, les enjeux et les défis de l’appropriation des Technologies de l’Information et de la Communication, l’avènement du numérique et ses conséquences pour la presse et les instances de régulation, le pluralisme médiatique et l’accès équitable aux médias de service public.

A la fin de cette rencontre, des recommandations seront faites pour l’assainissement du paysage médiatique du Togo.

Rappelons qu’au Togo, il existe dix (10) chaînes de télévision, soixante-seize (76) radios et 503 titres enregistrés par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).

(VVN/2014)





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