La Coalition Arc-en-ciel demande la démission du Gouvernement ou la dissolution de l’Assemblée

Politique

Publié le jeudi 3 juillet 2014 | Le Télégramme du Togo

© aLome.com par Parfait
Kagbara , nouveau coordonnateur de la coalition AEC
succédant à Me Tchassouna

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Activités des partis politiques

La Coalition Arc-en-ciel, «indignée du comportement contre toute logique républicaine» des députés UNIR suite au rejet en bloc du projet de loi du gouvernement sur les réformes, estime que ce comportement induit deux réactions de la part du gouvernement et du président Faure Gnassingbé.

«Soit le gouvernement comprend qu’il a perdu la confiance de la majorité et démissionne soit ce sont les députés parlementaires qui défient l’exécutif et dans ce cas, la responsabilité revient au président de la République de dissoudre cette assemblée qui ne lui est plus acquise et de convoquer des élections législatives», indique un communiqué de la coalition.

Dans sa réaction contre ce qu’elle appelle «une véritable hérésie politico-intellectuelle», la coalition Arc-en-ciel affirme que le pouvoir du Président Faure Gnassingbé «n’entend opérer aucune réforme pour faire du Togo un vrai Etat de droit».

Les responsables de ce regroupement de parti déplore par ailleurs «qu’au moment où tous les politiques professent l’apaisement, ce coup de force remet le pays dans la fragilité et laisse présager de mauvais lendemain».

Face à cet état de chose, la coalition appelle à témoin prend à témoin la communauté internationale sur les concessions opérées depuis le début de ce processus par l’opposition togolaise pour faciliter la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Toutefois, la coalition invite leurs militants à rester en alerte pour toutes actions futures de la part des acteurs politiques dans les prochains jours, «pour dire non à ce coup de poignard destiné à enterrer définitivement l’Accord Politique Global (APG), les conclusions du Cadre Permanent de Discussions et de Concertation (CPDC) et les conclusions de la CVJR ».

Gaël N.

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