Le groupe bancaire Ecobank Transnational Incorporated aurait déjà injecté 25 millions $, sur sa filiale au Kenya durant les récents mois, dans le cadre des investissements de 100 millions $ annoncés pour les deux prochaines années, afin de se donner les moyens de compétir avec des concurrents aux fondamentaux très solides sur le marché de ce pays représentant la plus importante économie d'Afrique de l'est.
L'information, donnée par des médias kényans, cite Albert Essien le directeur général du groupe, sans toutefois indiquer comment sera financée l'opération. Il semble clair cependant, qu'ETI ne va pas recourir à une ouverture de son capital, le groupe ne souhaitant pas diluer la participation de ses investisseurs actuels. Toujours selon les médias kényans, M. Essien a évoqué la possibilité d'obtenir le soutient « d'une institution de développement où tout autre moyen ».
Le 31 mars 2014 dernier Ecobank Kenya a déclaré avoir concédé une perte de 881 millions de shillings (10,19 millions $) au cours de l’exercice 2013, en réalisant une meilleure performance que la perte de 1,05 milliards de shillings (12,15 millions $) qu’elle a connu en 2012. Selon ses responsables, cette performance s'explique du fait d’importants coûts opérationnels, découlant de sa stratégie d’expansion dans le pays, et qui ont impacté sa profitabilité durant la période de référence.
Rappelons aussi que tout au long l'année 2013, le groupe ETI avait déjà injecté un total de 4,5 milliards de shillings (56 millions $) au sein de cette filiale kényane afin de soutenir son expansion. L’ambition à terme étant de tirer profit des opportunités qu’offrent les économies des pays d’Afrique de l’Est.